Le Conseil de coopération du Golfe, à l’issue de sa 165e réunion des ministres des Affaires étrangères, a une nouvelle fois revendiqué la propriété des îles iraniennes de Tonb-e Bozorg, Tonb-e Kuchak et Abou Moussa au profit des Émirats arabes unis. Par ailleurs, le CCG a affirmé que le champ gazier d’Arash se situerait entièrement dans la zone maritime kuwaitienne, relevant uniquement de la souveraineté du Koweït et de l’Arabie Saoudite. Le Conseil a également demandé que les « préoccupations sécuritaires des pays membres » soient intégrées aux négociations nucléaires concernant l’Iran, une démarche perçue comme une ingérence.

Face à ces allégations répétées et infondées, les autorités iraniennes ont promptement réagi. Ahmad Banafi, gouverneur d’Abou Moussa, a répondu publiquement sur le réseau social X, rappelant que le pays revendiquant ces îles, sans plus d’un demi-siècle d’existence, ne peut contester une souveraineté iranienne millénaire. Ce message a rencontré un large soutien dans l’opinion publique iranienne et sur les réseaux sociaux.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a également publié un communiqué officiel rejetant catégoriquement les revendications du CCG. Le ministère a souligné que ces revendications répétées manquent de tout fondement juridique et que des déclarations unilatérales ne sauraient créer aucun droit en faveur du Koweït ou d’autres États.

Le communiqué a rappelé avec force les droits historiques de l’Iran sur les îles contestées et sur le champ gazier d’Arash, dénonçant les prétentions infondées de l’Arabie Saoudite et du Koweït dans ce dossier. Par ailleurs, il a exhorté les pays de la région à concentrer leurs efforts non pas sur des revendications territoriales infondées, mais sur la menace réelle et imminente des armes de destruction massive détenues par Israël, appelant à l’avènement d’une région exempte d’armes nucléaires.

L’Iran réaffirme avec fermeté que les îles Tonb-e Bozorg, Tonb-e Kuchak et Abou Moussa sont une partie intégrante et inaliénable de son territoire souverain, une réalité historique et juridique incontestable qu’aucune revendication contraire ne saurait modifier.

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