Mohammadreza Aref, vice-président premier de la République islamique d’Iran, a souligné lors d’une réunion du comité de développement des technologies et applications de l’intelligence artificielle (IA) que cette technologie représente l’une des priorités stratégiques essentielles du pays. Il a insisté sur le fait que toutes les instances et activités de recherche doivent être alignées sur cette orientation, considérée comme clé pour atteindre les objectifs fixés dans le « Document de Vision » national. Le but ultime est de positionner l’Iran comme la première nation de la région en matière de technologies avancées dans les trois prochaines années.

Aref a rappelé que malgré des retards accumulés ces dernières années, notamment dus à diverses contraintes, un programme gouvernemental ambitieux sur trois ans a été mis en place pour rattraper ce retard et accélérer le développement de l’IA. Ce programme bénéficie d’un fort soutien politique et scientifique, avec la participation active des élites, chercheurs et experts nationaux, qui jouent un rôle déterminant dans la production scientifique et technologique du pays.

La réunion a réuni des acteurs clés du gouvernement, notamment le vice-président chargé de la science, de la technologie et de l’économie basée sur la connaissance, les ministres de la Science, des Technologies, et du Numérique, ainsi que les responsables des agences de planification et de gestion. Tous s’accordent sur la nécessité de placer les technologies avancées telles que l’IA au cœur de leurs agendas, en vue d’une meilleure coordination et d’une utilisation efficace des ressources nationales.

Aref a également insisté sur l’importance d’une coopération harmonieuse entre les institutions, en précisant que les recherches en IA ne doivent pas être limitées ou exclusives à une université ou un centre, mais au contraire encouragées et coordonnées à travers tout le pays pour maximiser les résultats.

Il a reconnu que le déploiement des nouvelles technologies a souvent été freiné par des résistances initiales, mais que l’irrésistible avancée de l’IA impose désormais à tous d’embrasser cette révolution numérique. Le comité a aussi discuté d’un ensemble de mesures clés : l’intensification des coopérations internationales, l’application de l’IA aux problèmes prioritaires nationaux, la commercialisation des innovations, la sensibilisation culturelle, le développement et la rétention des talents, ainsi que la cybersécurité et la résilience informatique.

Ce cadre stratégique promet de placer l’Iran parmi les leaders régionaux et de transformer profondément son économie et son administration grâce à l’intelligence artificielle.

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