
Au cours de l’année écoulée, l’industrie spatiale iranienne a connu d’importants progrès grâce à une collaboration étroite entre l’Organisation spatiale d’Iran, l’Institut de recherche spatiale, les industries de défense et le secteur privé. De nombreux satellites variés, tels que « Navak », « Pars », « Hatef-2 » et « Kowsar », ont été dévoilés et lancés, inscrivant l’Iran sur une trajectoire de développement solide dans le domaine spatial.
Cette progression couvre un large éventail d’activités, notamment la conception et la fabrication de satellites, le développement des infrastructures au sol, ainsi que l’amélioration des capacités de lancement et de mise en orbite. Ces résultats sont le fruit d’un effort collectif entre centres scientifiques, industriels et organismes étatiques, affirmant la place croissante de l’Iran parmi les acteurs spatiaux régionaux.
Parmi les réalisations récentes, cinq nouveaux satellites ont été finalisés, comprenant les modèles améliorés « Navak » et « Pars-1 » de l’Institut spatial iranien, « Pars-2 » développé par le groupe spatial Sa Iran, ainsi que « Kowsar » amélioré et « Hatef-2 » issus du secteur privé. Parallèlement, des projets phares comme le système satellitaire à bande étroite « Shahid Soleimani », le satellite radar « Rad-1 » à résolution 50 mètres, et les satellites de recherche « Pazhouhesh 1, 2 et 4 » sont en cours de développement.
Sur le plan des infrastructures, le centre de tests et d’assemblage de satellites de classe une tonne a notablement progressé, tandis que la première phase de la base de lancement de Chabahar a vu son taux d’achèvement passer de 60 à environ 92%, la rendant bientôt opérationnelle pour les lancements. Les centres de contrôle et de réception des données à Salmas et Chenaran ont également avancé, avec plus de 85% d’achèvement, et des plans sont en place pour leur mise en service ainsi que pour la seconde phase de la base de Chabahar.
Les capacités nationales de lancement et d’insertion orbitale ont subi une amélioration spectaculaire. Le lancement réussi du satellite « Chamran-1 » par la fusée « Qaem-100 » et du bloc de transfert orbital « Saman-1 » via la fusée « Simorgh » ont illustré le progrès technique, incluant un test novateur de la version améliorée de la « Simorgh ». Au niveau international, les satellites « Hodeidah » et « Kowsar-1 » ont été placés en orbite grâce au lanceur russe « Soyouz », tout comme le satellite « Nahid-2 ».
Les prochaines étapes prévoient le lancement des prototypes de la constellation à bande étroite ainsi que des satellites d’observation « Zafar-2 », « Paya » et la version améliorée de « Kowsar ». Cette dynamique témoigne non seulement d’une montée en puissance domestique, mais aussi d’une capacité croissante à participer activement à des projets spatiaux internationaux.