
Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, a récemment souligné le rôle central de la réflexion intellectuelle dans le progrès du pays. Selon lui, l’une des missions fondamentales de tout gouvernement, et plus particulièrement dans un système islamique, est de promouvoir la production d’idées et la création d’un véritable dialogue culturel. Ghalibaf insiste sur le fait que la vitalité et l’orientation de la pensée dans la société sont essentielles pour assurer un développement harmonieux et durable.
Il rappelle que la production intellectuelle ne doit pas se limiter à des cercles restreints d’experts, mais doit s’étendre à l’ensemble de la société, afin de stimuler la créativité, l’innovation et la cohésion nationale. Pour Ghalibaf, la capacité d’une nation à générer des idées nouvelles et à façonner des discours culturels adaptés à son temps conditionne sa réussite dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’économie, de la science ou de la vie sociale. Il appelle donc à un effort collectif pour faire prospérer la pensée et lui donner une direction constructive, en s’appuyant sur les valeurs culturelles et religieuses du pays.
Cette vision s’inscrit dans la continuité des orientations stratégiques du système politique iranien, qui accorde une grande importance à la formation d’une identité culturelle forte et à la résistance face aux influences extérieures. Le président du Parlement insiste ainsi sur la nécessité d’investir dans l’éducation, la recherche et la diffusion des idées, afin de bâtir une société dynamique, capable de relever les défis contemporains par la force de la pensée et du dialogue.