Le 23 mai 2025, la cinquième ronde des négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis s’est tenue à Rome, sous la médiation du ministre des Affaires étrangères d’Oman, Badr Al-Busaidi. Ces pourparlers, menés par le chef de la délégation iranienne, Seyyed Abbas Araghchi, et le représentant américain Steve Witkoff, ont abordé des sujets sensibles, notamment la demande américaine d’arrêt de l’enrichissement de l’uranium en Iran, une position catégoriquement rejetée par Téhéran.

Malgré les divergences profondes et les tensions croissantes, notamment avec l’imposition récente de nouvelles sanctions américaines, les deux parties ont accepté de poursuivre les discussions dans un climat professionnel et calme. L’Iran a fermement exprimé son opposition à toute tentative de suspendre son programme d’enrichissement, qu’il considère comme un droit souverain et un acquis technologique national, soulignant que cette activité est une « ligne rouge » non négociable.

Les négociations indirectes, qui se déroulent depuis plusieurs mois, restent un parcours semé d’embûches et nécessitent une grande patience et une intelligence politique de la part des deux camps. La médiation omanaise joue un rôle clé pour maintenir le dialogue ouvert malgré les différends. L’Iran a également exprimé son mécontentement face aux contradictions des positions américaines et aux nouvelles sanctions, ce qui complique davantage les discussions.

En résumé, la cinquième session des négociations indirectes a confirmé que l’enrichissement de l’uranium demeure le principal obstacle à un accord, avec l’Iran déterminé à défendre ce droit, tandis que les États-Unis maintiennent une pression maximale. La suite des pourparlers exigera prudence et flexibilité pour progresser.

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