
Le président iranien a affirmé que toutes les négociations internationales seront menées en parfaite coordination avec le Guide suprême, dont les orientations constituent la lumière directrice de ce processus. Il a clairement indiqué que la vie quotidienne et le bien-être de la population ne sont pas, et ne seront pas, conditionnés par l’issue des négociations. Cette position vise à rassurer l’opinion publique et à souligner la souveraineté de l’État dans la gestion des affaires nationales, indépendamment des pressions ou des attentes extérieures.
Dans le contexte actuel, marqué par une situation économique difficile en Iran – avec une inflation élevée, un déficit budgétaire et des sanctions persistantes – la question des négociations, notamment avec les États-Unis, demeure centrale. Cependant, le président insiste sur le fait que la stratégie du gouvernement ne consiste pas à lier le sort économique du pays à la réussite ou à l’échec des discussions diplomatiques. Au contraire, il s’agit de poursuivre les réformes, de renforcer l’économie nationale, de développer les exportations non pétrolières et de promouvoir l’innovation, conformément à la ligne fixée par le Guide suprême.
Cette approche se veut pragmatique et résiliente : l’Iran cherche à obtenir la levée des sanctions et à garantir des résultats durables lors des négociations, mais sans sacrifier son autonomie ou placer la population dans une attente incertaine. Le gouvernement multiplie les initiatives pour soutenir l’industrie locale, attirer les investissements étrangers et diversifier ses partenaires économiques, tout en maintenant une diplomatie active avec ses alliés régionaux et internationaux.
En résumé, la politique de l’État iranien repose sur deux principes : la fidélité aux orientations du Guide suprême et la préservation de l’indépendance économique du pays, afin que le bien-être du peuple ne soit jamais otage des aléas diplomatiques.