La récente escalade des tensions entre l’Iran et Israël a eu un impact direct sur le marché du thé en Inde, en particulier sur les prix du thé orthodoxe, une variété prisée à l’exportation. Face à l’incertitude et à la volatilité du Moyen-Orient, les prix du thé ont chuté de 5 à 10%, affectant la confiance des producteurs et des exportateurs indiens. L’Iran, avec d’autres pays d’Asie de l’Ouest comme l’Irak, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, représente un marché clé pour le thé indien, absorbant près de 90 millions de kilogrammes par an.

La guerre et la menace de nouvelles perturbations ont non seulement fait baisser la demande, mais aussi augmenté les coûts de transport et d’assurance, rendant les exportations vers l’Iran plus risquées. Les exportateurs indiens se sont montrés particulièrement prudents dans leurs achats de thé orthodoxe, redoutant une aggravation du conflit et une fermeture des marchés.

Cependant, l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël a insufflé un optimisme prudent parmi les acteurs du secteur. Les producteurs et exportateurs de thé surveillent désormais l’évolution de la situation, espérant une reprise progressive de la demande et des prix. Malgré cette accalmie, la stabilité du marché reste fragile et dépend de la poursuite de la paix au Moyen-Orient.

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