
La variété de riz « Kian » représente une avancée remarquable dans l’application pacifique de la technologie nucléaire en Iran. Développée grâce à l’utilisation de techniques nucléaires, cette nouvelle souche de riz se distingue par sa résistance exceptionnelle à la sécheresse, offrant ainsi une solution scientifique et innovante face à la crise de l’eau qui touche les rizières du pays. Ce progrès illustre parfaitement comment la science nucléaire, souvent associée à l’énergie ou à des usages militaires, peut aussi servir le développement durable et répondre à des enjeux agricoles majeurs.
Contrairement aux idées reçues, la technologie nucléaire ne se limite pas à la production d’électricité ou à la fabrication d’armes. Son utilisation pacifique joue un rôle clé dans de nombreux secteurs, notamment l’agriculture. En Iran, l’Organisation de l’énergie atomique a multiplié ces dernières années les initiatives pour intégrer la technologie nucléaire dans la vie quotidienne, en particulier pour améliorer la productivité agricole et la sécurité alimentaire. Les techniques de mutation induite par irradiation permettent, par exemple, de créer des variétés de plantes plus résistantes aux conditions climatiques extrêmes, sans recourir à la modification génétique classique.
La création du riz « Kian » s’inscrit dans cette dynamique : il s’agit d’une réponse scientifique concrète à la pénurie d’eau, un problème croissant dans les régions rizicoles d’Iran. Cette variété innovante permet aux agriculteurs de poursuivre la culture du riz tout en consommant moins d’eau, contribuant ainsi à la préservation des ressources hydriques et à la sécurité alimentaire nationale. Ce succès démontre que la technologie nucléaire, utilisée à des fins pacifiques, peut transformer durablement l’agriculture et améliorer la vie des populations.