Mohammad Baqer Qalibaf, président du Conseil de la Choura islamique d’Iran, a prononcé un discours marquant le 14 Mordad, date anniversaire de l’émission du décret historique de la Constitution iranienne (Mosharekat). Cette journée symbolise l’un des tournants majeurs de l’histoire contemporaine de l’Iran, où le peuple s’est levé en criant justice et défense de la loi.

Il a rappelé que le Parlement est l’héritier direct de la révolution constitutionnelle qui a initialement émergé du cœur même du peuple, fondée sur une conscience religieuse et sociale. Bien que cette révolution ait souffert d’interventions étrangères et de déformations internes, elle représente la première expérience perse d’instauration d’un régime démocratique religieux, résolument opposé aux régimes autoritaires et dépendants des puissances étrangères.

Qalibaf a souligné que cette aspiration à l’autonomie, à la justice et à la liberté n’a jamais été éteinte malgré la longue période de régime autoritaire qui a suivi. Le peuple iranien a su maintenir cette flamme à travers le mouvement de nationalisation de l’industrie pétrolière et au paroxysme lors de la révolution islamique, montrant ainsi son refus permanent de la soumission et son combat contre l’oppression étrangère.

Représentant les députés, il a rendu hommage aux martyrs de la Constitution ainsi qu’aux grands savants comme le martyr Sheikh Fazlollah Nouri, louant la foi et le courage des défenseurs de la liberté à cette époque. Il a enfin souligné la détermination du Parlement à honorer cet héritage historique et à remplir ses devoirs légaux et religieux en adéquation avec ces valeurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *