Le Plan National « Yas » : Un modèle de coopération pour l’autonomisation sociale des femmes en Iran

Lors d’une réunion d’évaluation du plan « Yas », Hamid Taheri-Jebeli, directeur général du Comité de Secours Imam Khomeini de la province de Téhéran, a présenté les résultats de cette initiative conjointe. Il a expliqué que la collaboration avec la Société du Croissant-Rouge iranien a débuté au début des années 2010 (décennie 1390 du calendrier persan) dans le but d’élargir les activités socio-culturelles pour les jeunes filles bénéficiant du soutien du Comité. Cette coopération a abouti à la signature d’un protocole d’accord autorisant l’utilisation des « Maisons du Croissant-Rouge » (Khaneh-haye Helal) comme centres d’activité principales pour ces filles.
Selon les termes de cet accord, les participantes peuvent s’engager dans diverses activités sociales, éducatives et de secours au sein de ces centres. De plus, en période de crise, elles ont la possibilité de servir en tant que volontaires du Croissant-Rouge. M. Taheri-Jebeli a souligné que ce projet a non seulement offert aux femmes une opportunité de participation sociale dans les petites villes et les villages, mais qu’en gagnant la confiance des familles, il a également créé un environnement sûr pour leur développement personnel et collectif.
Le projet pilote a rencontré un accueil favorable, et au fil des phases successives, il s’est considérablement développé grâce au soutien des dirigeants du Croissant-Rouge. Dans la province de Téhéran, cette collaboration s’est poursuivie, avec près de 1 900 filles bénéficiaires ayant participé activement au plan « Yas » jusqu’à la fin de l’année 1403 (2024-2025). Le directeur général a insisté sur les projections qui indiquent que le quota de la province de Téhéran devrait passer à 3 400 participantes d’ici la fin de l’année 1404 (2025-2026), reflétant la ferme volonté des deux institutions d’étendre quantitativement et qualitativement ce projet national.
En conclusion, M. Taheri-Jebeli a décrit le plan « Yas » comme un modèle réussi de coopération inter-institutionnelle. Au-delà de l’autonomisation des jeunes filles et de la lutte contre les dommages sociaux, il représente un symbole de convergence entre les institutions révolutionnaires sur la voie du service public. Il est attendu que la poursuite de cette collaboration entraînera des impacts plus profonds dans les sphères culturelles et sociales.