Le Guide suprême de l’Iran appelle à la résistance face à la « guerre médiatique » de l’Occident

Lors d’une cérémonie de trois heures organisée à la Hussainiyah Imam Khomeini à Téhéran pour célébrer la naissance de Fatima Zahra (AS), l’ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, s’est adressé à des milliers de partisans. Il a félicité le peuple iranien pour avoir résisté aux tentatives continues des ennemis visant à changer « l’identité religieuse, historique et culturelle » de la nation. Selon lui, l’Iran continue d’avancer malgré les problèmes et les pénuries qui existent dans tout le pays.

Le Guide suprême a longuement évoqué le rôle crucial des « madâhs » (chanteurs religieux élégiaques) et des assemblées religieuses (Hey’ats) dans la préservation et la diffusion de la « littérature de la résistance ». Il a défini la « résistance nationale » comme la capacité de résilience et de fermeté face aux diverses pressions des puissances dominatrices, qu’elles soient militaires, économiques, médiatiques, culturelles ou politiques.

L’ayatollah Khamenei a analysé que les ennemis, ayant compris que l’Iran ne pouvait être soumis par une pression militaire, ont désormais concentré leurs efforts sur une vaste « guerre médiatique et propagandiste » visant les « esprits, les cœurs et les croyances » du peuple. Il a identifié les États-Unis comme étant au centre de ce front, entourés de certains pays européens et d’autres éléments marginaux.

Il a exhorté les madâhs et les Hey’ats à se transformer en bastions d’adhésion aux valeurs révolutionnaires et à protéger les jeunes générations des objectifs de l’ennemi. Il leur a recommandé d’expliquer les enseignements religieux et militants, d’attaquer les points faibles de l’ennemi tout en défendant efficacement contre ses doutes, et de clarifier les concepts coraniques dans divers domaines personnels, sociaux et politiques.

En réponse à une mention concernant le problème de la poussière dans la province du Khuzestan, le Guide suprême a minimisé son importance, déclarant que c’était l’un des « plus petits problèmes ». Il a reconnu que les pénuries et les problèmes étaient nombreux à travers le pays, mais a affirmé que la nation, par sa persévérance, sa sincérité, sa bienveillance et son sens de la justice, créait chaque jour du prestige et de la puissance pour l’Islam et l’Iran, et que, par la grâce divine, le pays était en mouvement, en effort et en progrès.

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