Le président du Fonds national de développement d’Iran, Mehdi Ghadnafi, a annoncé le premier versement de 200 millions de dollars dans le secteur des centrales électriques renouvelables, réalisé sous l’autorisation directe du guide suprême. Cette étape marque une nouvelle ère dans l’utilisation des ressources du fonds pour soutenir activement le secteur énergétique, notamment dans les projets à haute valeur ajoutée et durables.

Ghadnafi a rappelé que la principale cause du déséquilibre économique des années 90 était le manque de ressources financières pour les investissements stratégiques. Aujourd’hui, le secteur upstream du pétrole et du gaz reste la source la plus rapide et efficace pour générer des fonds importants, mais l’autorisation récente permet maintenant d’élargir la portée des investissements à l’énergie renouvelable.

L’entrée du Fonds dans ce domaine exige le respect de cinq conditions strictes. Premièrement, cette politique ne doit pas mener à une expansion excessive des participations directes dans des entreprises au sein du Fonds, afin d’éviter une dérive vers la gestion lourde. Deuxièmement, la rentabilité des projets est cruciale, et pour les projets gouvernementaux, une approbation économique doit être donnée par le Conseil économique national.

Deux projets récemment approuvés par le comité directeur du Fonds ont été soumis au Conseil économique qui a validé leur viabilité. Le premier versement de 200 millions de dollars a donc pu être libéré pour financer une centrale d’énergie renouvelable. La Banque Tejarat joue le rôle d’intermédiaire financier et s’est engagée à faciliter ce financement.

Cette initiative illustre la volonté de conjuguer développement économique, transition énergétique et usage judicieux des capitaux accumulés par le Fonds national, contribuant ainsi à renforcer la souveraineté énergétique de l’Iran tout en respectant les décisions stratégiques au plus haut niveau.