Le Chogan est un très ancien jeu iranien qui trouve son origine dans la Perse antique. Il n’était pas seulement un sport, mais aussi un moyen d’éducation militaire, un symbole de noblesse, ainsi qu’un art spectaculaire destiné à démontrer les compétences équestres.

Ce jeu est l’un des plus anciens sports collectifs au monde. Son origine remonte à l’époque achéménide, il y a environ 2 500 ans. Il était particulièrement populaire parmi les rois et les nobles iraniens, en tant que spectacle de virtuosité, de sagesse et de savoir-faire cavalier. La version moderne de ce jeu, connue sous le nom de polo, en est issue, bien qu’elle présente quelques différences dans les règles.

Les joueurs montaient des chevaux spéciaux et utilisaient un bâton courbe en bois appelé chogan, qui servait à frapper une balle. Le jeu oppose deux équipes dont les membres essaient de diriger la balle vers le but adverse.

Le Chogan est mentionné à plusieurs reprises dans la littérature persane. On le retrouve notamment dans les poèmes de Ferdowsi, de Nézami, de Hafez, etc. Dans Khosrow et Chirine de Nézami, le poète évoque ce jeu, auquel participaient également des femmes nobles comme Chirine. Par ailleurs, on retrouve le Chogan dans Le Livre des Rois et dans le Divân de Hafez. Dans ces œuvres, le jeu symbolise plusieurs notions telles que l’amour, le pouvoir, ou encore le jeu de la vie et du destin.

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