
Haroun Yashayayi, à l’occasion de la projection de la version restaurée du film Le Capitaine Khorshid, a déclaré : « En raison de son sujet captivant, ce film reste toujours d’actualité et demeure intemporel pour le public. »
Après la guerre de 12 jours, l’Organisation du cinéma a cherché à renforcer le moral national et à aborder des thèmes patriotiques. Ainsi, elle a lancé la semaine du cinéma intitulée Le cinéma d’Iran pour la patrie, présentant certains des meilleurs et des plus mémorables films iraniens, dont Le Capitaine Khorshid, réalisé par Nasser Taghvaie. La projection de ces films se poursuit encore dans certaines salles.
Haroun Yashayayi, producteur du film Le Capitaine Khorshid, a expliqué que ce film avait été restauré dans le cadre du projet Le cinéma d’Iran pour la patrie, mais que cette restauration était uniquement technique, sans altération du contenu.
Il a ajouté : « La restauration s’est principalement concentrée sur la qualité de l’image, et aucune modification n’a été apportée aux scènes ou au contenu du film ; c’est pourquoi il n’a pas été nécessaire de consulter le producteur ou les membres principaux de l’équipe. »
À propos de la production et de la diffusion de films comme Le Capitaine Khorshid à différentes époques, il a précisé : « Nos cinéastes se sont toujours intéressés aux sujets patriotiques, même si leur langage artistique différait selon les époques. Ces dernières décennies, les jeunes réalisateurs montrent d’autant plus d’intérêt pour la notion de patrie. Cette nouvelle génération est d’ailleurs portée sur la recherche et se tourne souvent vers les anciens films. »
Le producteur de Le Capitaine Khorshid a souligné : « À mon avis, après la production de ce film, encore plus de films traitant de thèmes nationaux et patriotiques ont été réalisés. Leurs récits sont profondément enracinés dans la culture iranienne. Le film Le Capitaine Khorshid est une adaptation du roman To Have and Have Not d’Ernest Hemingway (En avoir ou pas), que nous avons iranisé. Mais au fil des décennies, de nombreux films aux racines entièrement iraniennes ont vu le jour. »
À propos de la longévité de ce film, il a expliqué : « Il semble que ce film ait gagné en reconnaissance avec le temps. Cela peut être dû à la présence d’un réalisateur tel que Nasser Taghvaie, à la dimension nationale du sujet, ou à la qualité artistique de l’œuvre, qui reste encore attrayante pour les nouvelles générations. »
En évoquant le souvenir de l’accueil chaleureux réservé à la version restaurée du film, il a déclaré : « Lors de sa projection au cinéma Palestine, le film a attiré une foule immense. La salle était comble, et certains spectateurs sont même restés debout. Cela a été une belle surprise pour nous. »
Enfin, Haroun Yashayayi, en faisant référence à la guerre imposée de 12 jours par Israël à l’Iran, a adressé un conseil aux jeunes cinéastes : « Tous les films sociaux réalisés jusqu’à présent reflètent une identité iranienne. En regardant n’importe quel film iranien, on comprend immédiatement où il a été tourné et ce qu’il veut exprimer. En réalité, le cinéma iranien a toujours été lié aux préoccupations nationales et à son peuple. »