L’Aube du matin : hommage aux héroïnes de la Défense sacrée

Le Musée national de la Révolution islamique et de la Défense sacrée a accueilli, dans le cadre du programme spécial « L’Aube du matin », des femmes dévouées et actives durant la Défense sacrée de douze jours.

Cette cérémonie a été marquée par l’intervention du général Mehdi Amirian, les témoignages émouvants de femmes combattantes et le dévoilement du livre Les compagnons toujours présents.

Le programme spécial « L’Aube du matin », consacré à l’hommage rendu aux femmes d’abnégation et aux actrices de la Défense sacrée de douze jours, s’est tenu au Musée national de la Révolution islamique et de la Défense sacrée. Lors de cette rencontre, le général Mehdi Amirian, directeur du musée, a honoré la mémoire des martyrs et déclaré : « Le martyre n’est pas un simple événement, c’est un prix qui se paie au plus haut niveau. »

Évoquant les paroles du Guide suprême, il a souligné : « Si le combattant derrière les tranchées n’a pas l’assurance de sa famille, il ne peut se battre, et cette sérénité, ce sont les femmes de notre pays qui l’ont apportée. »

Amirian a précisé : « Dans la guerre de douze jours, les femmes n’ont pas seulement assuré le soutien logistique, elles ont également joué un rôle décisif sur le terrain. »

Insistant sur le fait que la foi doit s’accompagner de discernement, il a ajouté : « La guerre imposée de douze jours a montré que les femmes iraniennes possèdent une capacité au-delà de toute imagination. »

Il a qualifié la Défense sacrée de « système de calcul » qui a déterminé notre place dans l’histoire et, rappelant les paroles du martyr Haj Qassem Soleimani, a affirmé : « La Défense sacrée est un sommet, et la résistance s’est formée sur ses pentes. »

Le général Amirian a ensuite défini la mission du musée comme étant « le soutien sans condition à la diffusion des enseignements de la Défense sacrée » et a déclaré : « Le livre et la voix sont les œuvres les plus durables ; nous avons le devoir d’agir pour l’histoire et pour les générations futures. »

Il a également invité les femmes à visiter les huit galeries et le panorama de la Résistance – souvenir du martyr Soleimani – en ajoutant : « Notre devoir au musée est de vous servir sans la moindre attente. »

Dans une autre partie de la cérémonie, Asshab Karimi, adjoint chargé des régions et départements du musée, après avoir félicité l’assistance à l’occasion de la Semaine de la Défense sacrée, a déclaré : « Selon le Guide suprême, maintenir vivant le souvenir des martyrs n’est pas moins méritoire que le martyre lui-même, et c’est une grande dette que nous avons envers eux. »

Karimi a également rappelé que, « bien que le djihad ne soit pas une obligation pour les femmes en temps normal, pendant la Défense sacrée, nos femmes courageuses étaient présentes non seulement à l’arrière, mais aussi en première ligne, prêtes, si nécessaire, à prendre les armes sans jamais reculer. »

Par la suite, plusieurs femmes combattantes et actives durant la Défense sacrée de douze jours ont partagé leurs souvenirs : Mme Baghdadi, de Chahriar, a raconté qu’elle s’occupait, aux côtés des familles des martyrs, de l’ablution des corps, ce qui lui a valu le surnom de « Maman Baghdadi ».

Mme Kouchaki, de Pardis, a évoqué les actions des femmes dans la préparation du pain, des repas, l’hébergement et le réconfort des réfugiés, partageant un souvenir spirituel de l’aide des martyrs aux volontaires.

Mme Z’afarani, de Damavand, a parlé de son expérience dans la gestion de crise et de l’accueil d’un million et demi de réfugiés, ainsi que des efforts des femmes pour résoudre la pénurie de pain et d’eau durant les jours difficiles de la guerre. Ces récits, joints aux hommages rendus, ont montré que les femmes iraniennes, dans les moments les plus difficiles, ont joué un rôle irremplaçable, non seulement dans l’aide et le soutien, mais aussi sur le terrain de l’action.

En clôture de la cérémonie, le livre Les compagnons toujours présents, dernière publication des éditions Sarv (Cyprès), rédigé par Shahdokht Pour Ebrahim et le regretté Amir Houshang Tahmassbi-Pour, consacré aux efforts des femmes iraniennes durant la Défense sacrée, a été officiellement présenté.

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