Au début de la semaine, le président iranien Masoud Pezeshkian a effectué un déplacement officiel de deux jours au Pakistan. Lors de cette visite, il a rencontré plusieurs hauts responsables pakistanais et participé à la signature de 12 documents de coopération bilatérale, visant à approfondir les liens politiques, économiques, culturels et sécuritaires entre les deux pays.

Cette visite s’inscrit dans la politique du gouvernement iranien, qui entend renforcer ses relations avec ses voisins, notamment avec le Pakistan, un pays voisin à l’histoire commune et aux relations économiques croissantes. Le commerce bilatéral, actuellement estimé à environ 3 milliards de dollars, pourrait, grâce aux nouveaux accords, tripler pour atteindre 10 milliards de dollars à moyen terme.

Les premières étapes du voyage ont conduit le président Pezeshkian à Lahore, où il s’est recueilli sur la tombe d’Iqbal, poète et penseur majeur de l’islam. Il s’est ensuite rendu à Islamabad, la capitale, où il a rencontré le Premier ministre Shahbaz Sharif et divers représentants gouvernementaux. Lors d’une conférence de presse, il a qualifié le Pakistan de « deuxième maison » et loué l’unité entre les deux peuples face aux agressions extérieures, notamment en condamnant les actions des forces israéliennes et américaines contre l’Iran.

Un des points importants de la visite a été l’appel à une coordination renforcée contre les groupes terroristes opérant dans la zone frontalière entre l’Iran et le Pakistan. Le président a également souligné l’importance du rôle des religieux sunnites et chiites dans la lutte idéologique contre l’extrémisme.En matière de solidarité internationale, Pezeshkian a dénoncé les crimes perpétrés à Gaza et appelé la communauté musulmane à l’unité pour défendre les droits des peuples opprimés, notamment en Palestine et au Cachemire.

Enfin, le président a tenu à valoriser le rôle des parlements iranien et pakistanais dans le développement de la coopération bilatérale, insistant sur le travail conjoint pour lever les obstacles législatifs et assurer le suivi des accords signés. Il est reparti à Téhéran avec l’espoir d’une coopération renouvelée et renforcée, porteuse de paix et de prospérité pour les deux nations.

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