
Le président Masoud Pezeshkian a récemment souligné, lors d’une réunion spécialisée, l’importance capitale de la transformation digitale pour moderniser la structure de gouvernance en Iran. Cette réunion a porté sur le plan national de « transformation digitale du gouvernement », visant à créer une infrastructure de gouvernance centrée sur les données. L’un des axes majeurs évoqués est l’application complète de la loi 169 bis relative à la fiscalité, ainsi que la connexion intégrale des données identitaires des citoyens, telles que le code national, le code postal et le système cadastral (Kadastre). Ce processus vise à unifier et à harmoniser les données, améliorer les systèmes de traitement et de validation (SPV), et stabiliser les priorités systémiques afin de renforcer la transparence, la redevabilité et la lutte contre la corruption.
Le président a également insisté sur les effets tangibles attendus sur la vie quotidienne des citoyens, affirmant que l’instauration de cette infrastructure data-driven résoudra de nombreux problèmes susceptibles de provoquer mécontentement et frustration, tout en améliorant nettement la qualité des services publics. Par ailleurs, il a souligné que le choix du modèle d’exécution – qu’il soit public, privé ou hybride – doit être soigneusement adapté aux réalités du pays.
Enfin, Pezeshkian a mis en avant la nécessité d’une collaboration étroite entre experts, institutions concernées, et différents organismes, soulignant que la réussite de cette ambitieuse démarche repose sur une coordination forte et évitant les décisions fragmentées. Une bonne répartition des responsabilités et un contrôle rigoureux sont essentiels pour améliorer durablement la gouvernance et l’efficacité du système administratif.