Seyed Majid Ghazanfari, secrétaire de l’Association scientifique de médecine traditionnelle iranienne, souligne l’importance cruciale de la standardisation des services de médecine traditionnelle dans le pays. Selon lui, la normalisation des médicaments à base de plantes, fondée sur des preuves historiques et des recherches cliniques rigoureuses, pourrait positionner l’Iran comme un pôle régional majeur dans la production de remèdes naturels. Cette démarche vise à valoriser le riche héritage de la médecine iranienne tout en répondant aux besoins contemporains du système de santé.

Le deuxième congrès national de médecine iranienne, dont Ghazanfari est membre du comité scientifique, agit comme un pont entre les savoirs ancestraux et les exigences modernes. L’objectif principal est de transformer les recherches théoriques en solutions pratiques, notamment dans la prévention, le traitement et la fabrication de médicaments traditionnels. La standardisation des formules à base de plantes, appuyée par des données historiques et scientifiques, est une priorité pour structurer et renforcer la médecine traditionnelle dans le système de santé national.

Par ailleurs, Ghazanfari met en avant le rôle clé de la médecine intégrative, qui combine intelligemment la médecine conventionnelle et traditionnelle. Cette approche permet non seulement de réduire les coûts des soins, mais aussi d’améliorer l’accès à des services de santé personnalisés et complets, particulièrement pour les maladies chroniques et la prévention. Les expériences internationales montrent que les systèmes de santé qui adoptent la médecine intégrative obtiennent de meilleurs résultats économiques et qualitatifs, une voie que l’Iran peut suivre pour améliorer ses indicateurs de santé.

Enfin, le congrès national sert de plateforme pour échanger les dernières découvertes scientifiques et élaborer des modèles locaux d’intégration entre médecine iranienne et médecine moderne. Il offre aussi des ateliers spécialisés pour former une nouvelle génération d’experts. Ghazanfari invite chercheurs, spécialistes et étudiants à participer activement en soumettant leurs articles et en contribuant à dessiner l’avenir de la médecine traditionnelle iranienne, qui pourrait ainsi jouer un rôle transformateur dans le système de santé du pays.

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