La Commission de sécurité nationale et politique étrangère du Parlement iranien, réunie avec le président Masoud Pezeshkian, a tenu une rencontre déterminante pour discuter des priorités nationales en matière de sécurité, défense et politique étrangère. Lors de cette session, les présidents des cinq comités spécialisés — sécurité, défense, relations étrangères, nucléaire et droits de l’homme — accompagnés de plusieurs membres du comité, ont exposé diverses préoccupations et propositions axées essentiellement sur le renforcement des forces armées, la sécurité intérieure et la diplomatie régionale.

Les discussions ont porté sur plusieurs volets clés : l’importance d’allouer un budget conséquent à la défense dans la loi financière de l’année prochaine, le besoin en équipements pour la protection du territoire et des frontières, et la sécurité de proximité notamment dans les régions sensibles du nord-est et sud-est. La commission a également mis l’accent sur l’utilisation des médias pour renforcer la conscience sécuritaire et justification des politiques publiques. Sur la scène internationale, la priorité a été donnée à l’amélioration des relations avec les pays voisins et la réévaluation des alliances, ainsi qu’à une diplomatie dynamique pour soutenir les populations palestiniennes dans la bande de Gaza.

Le président et les membres ont insisté sur la nécessité de défendre fermement la position de l’Iran face aux pressions internationales, notamment en cas d’activation du mécanisme de la « faille » (mécanisme de déclenchement), en maintenant une doctrine de politique étrangère cohérente, et en documentant les violations commises par le régime sioniste. La session a aussi souligné l’urgence d’un dialogue continu entre le gouvernement et le Parlement pour une gestion efficace et transparente, mettant en lumière la nécessité d’améliorer les infrastructures de communication et de renforcer le pouvoir de dissuasion nucléaire. Par ailleurs, la question du bien-être des personnels des forces armées et la critique des dirigeants peu performants ont été soulevées comme éléments essentiels à l’amélioration globale de la gouvernance.

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