La porte-parole du gouvernement iranien met en avant l’autonomisation des femmes

Fatemeh Mohajerani, porte-parole du gouvernement de la République islamique d’Iran, a pris la parole au nom de son pays lors de la conférence internationale « Le rôle des femmes dans la société moderne », organisée par le gouvernement du Turkménistan. Elle a débuté son discours en remerciant le Turkménistan pour son hospitalité et a souligné que la République islamique d’Iran considère le rôle des femmes comme l’un des piliers du développement social et économique, une vision ancrée dans le patrimoine culturel iranien et dans la compréhension islamique de la dignité humaine et de l’égalité entre hommes et femmes.
Mohajerani a évoqué la place historique des femmes dans la civilisation iranienne et leur rôle dans les évolutions contemporaines, soulignant que la participation des femmes aux domaines scientifique, managérial et économique en Iran a connu des progrès significatifs au cours des dernières décennies. Elle a cité la présence marquée des femmes dans les universités, leur rôle dans la gestion de divers secteurs gouvernementaux et la croissance des activités entrepreneuriales dans l’économie nationale, illustrant ainsi la capacité remarquable des femmes iraniennes à participer de manière efficace au processus de développement.
La porte-parole du gouvernement a ensuite présenté les politiques de la République islamique d’Iran en matière d’autonomisation des femmes, expliquant que le développement des opportunités éducatives, le renforcement des mécanismes juridiques et la promotion de la participation sociale et politique des femmes constituent des priorités importantes pour le gouvernement. Ces politiques visent à créer des conditions permettant aux femmes de jouer leur véritable rôle dans la réalisation des objectifs nationaux.
En conclusion, Mohajerani a souligné la nécessité d’élargir la coopération internationale dans le domaine de l’autonomisation des femmes et a annoncé que l’Iran est prêt à partager ses expériences et ses réalisations avec d’autres pays et à participer à des projets communs. Elle a rappelé que le développement durable ne peut être atteint sans la participation active des femmes aux niveaux régional et mondial, et que la coopération entre les pays peut favoriser un progrès collectif et équilibré.