L’Iran a produit l’année dernière environ 300 000 tonnes de pistaches, un produit agricole stratégique pour le pays. Selon le vice-ministre chargé de l’horticulture au ministère de la Jihad agricole, Mohammad Mehdi Boroumandi, la production de pistaches a connu une croissance significative, accompagnée d’une augmentation impressionnante de 143 % des exportations. Cette progression reflète l’importance cruciale de la pistache dans la sécurité alimentaire, la santé publique et le renforcement de l’économie nationale.

Lors de la treizième réunion du comité supérieur de la pistache, présidée par le ministre de la Jihad agricole, Boroumandi a présenté un état des lieux détaillé de la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation. Il a salué les efforts coordonnés des autorités, des instituts de recherche, du secteur privé et des producteurs à travers le pays, notamment pour améliorer la qualité et développer les échanges commerciaux, en particulier vers les pays de l’Union européenne.

Le comité supérieur de la pistache, sous la responsabilité du ministère de la Jihad agricole et en collaboration avec d’autres ministères et organismes, prend des décisions stratégiques pour améliorer la qualité et augmenter la production. La pistache est la culture horticole la plus importante d’Iran, avec une superficie cultivée de 650 000 hectares, principalement concentrée dans la province de Kerman, cœur de la production nationale.

Malgré cette réussite, la production de pistaches fait face à des défis majeurs, notamment les changements climatiques et la diminution quantitative et qualitative des ressources en eau. Ces facteurs représentent des menaces sérieuses pour la durabilité de cette filière.

Enfin, Boroumandi a souligné l’impact socio-économique de l’industrie de la pistache, qui génère directement des emplois pour 350 000 personnes et indirectement pour 700 000 autres, tout en rapportant environ 1,5 milliard de dollars de revenus en devises étrangères chaque année. Ce secteur demeure donc un moteur essentiel pour l’emploi et la balance commerciale iranienne.

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