Les spécialistes et analystes israéliens estiment que les attaques du régime iranien n’ont pas causé de dommages majeurs aux systèmes de missiles de la République islamique d’Iran, conduisant ainsi la guerre à une phase d’usure.

Le spécialiste des questions de sécurité israélien, Yossi Melmen, a reconnu mardi que l’Iran conserve une capacité de missiles très élevée, susceptible d’infliger des dommages irréparables au régime israélien.

Dans un article publié dans le journal hébreu « Ha’Aretz », Melmen a déclaré que Téhéran avait tiré 15 missiles balistiques à plusieurs têtes au cours des derniers jours, démontrant ainsi que les capacités offensives de l’Iran n’ont pas été affectées par les attaques israéliennes.

Il a également remis en question les statistiques de l’armée israélienne affirmant la destruction de plus de 200 sites de missiles en Iran, affirmant que l’Iran dispose toujours de centaines de sites fixes et mobiles pour le lancement de missiles.

Selon ces sources, bien que le gouvernement Netanyahou compte sur le soutien de la CIA et de l’aide logistique américaine, les analyses suggèrent que l’administration Trump hésite encore à s’engager pleinement dans une guerre ouverte avec l’Iran.

Ces sources estiment que Donald Trump préfère exercer une pression constante plutôt que d’essayer de contenir la tension, ce qui rendrait la position de Tel-Aviv très fragile et instable en cas d’une guerre d’usure prolongée.

Les rapports occidentaux indiquent que l’Iran intensifie l’utilisation de drones et d’attaques suicides avec des plates-formes mobiles, et renforce sa coordination avec ses alliés régionaux. Ces sources affirment que cette nouvelle tactique iranienne ébranle les systèmes de défense israéliens.

Le Centre de sécurité intérieure d’Israël a publié un rapport soulignant que Téhéran a adopté une stratégie de dissuasion partagée avec ses alliés, et qu’il compte uniquement sur le temps pour affaiblir la cohésion politique et militaire de la société israélienne.