Le secrétaire du Conseil supérieur des zones franches et économiques spéciales d’Iran a annoncé la création d’un groupe de travail dédié à résoudre les problèmes des projets restés en suspens depuis 15 ans dans ces zones. Cette initiative vise à revitaliser les investissements et à accélérer le développement économique des zones franches, qui jouent un rôle clé dans l’attraction des capitaux étrangers et la stimulation des échanges commerciaux.
Parallèlement, l’Iran poursuit activement la création d’une zone franche commune avec la Turquie. Ce projet stratégique, déjà soutenu par des mémorandums d’accord signés entre les deux pays, vise à renforcer les relations économiques bilatérales et à stimuler le commerce transfrontalier. La zone, située à la frontière entre l’Iran et la Turquie, devrait inclure des infrastructures modernes telles que des corridors ferroviaires et routiers pour faciliter le transit des marchandises. Cette initiative reflète une volonté commune de développer un partenariat économique durable.
Les zones franches iraniennes, comme celles de Maku, Chabahar ou Qeshm, offrent des avantages significatifs aux investisseurs, notamment des exonérations fiscales et douanières ainsi que des facilités pour établir des entreprises. En collaborant avec la Turquie, l’Iran cherche à diversifier ses partenaires économiques tout en renforçant son rôle de plaque tournante régionale pour le commerce et le transit. Ce projet pourrait également attirer davantage d’investissements étrangers et améliorer les infrastructures locales.
La création d’une zone franche commune avec la Turquie et la résolution des projets en suspens dans les zones franches existantes devraient avoir un impact significatif sur l’économie iranienne. Ces initiatives contribueront à renforcer la coopération régionale, à stimuler les échanges commerciaux et à améliorer les conditions pour les investisseurs. Elles témoignent également de la volonté de l’Iran de surmonter les défis liés aux sanctions internationales en s’appuyant sur ses atouts géopolitiques.
La formation d’un groupe de travail spécial pour résoudre les problèmes des projets en suspens et le développement d’une zone franche commune avec la Turquie illustrent une stratégie ambitieuse pour revitaliser les zones franches iraniennes. Ces efforts visent à renforcer l’attractivité économique de ces régions tout en consolidant les relations commerciales avec un partenaire clé comme la Turquie.
