
Depuis le début des attaques de missiles iraniennes, un phénomène appelé « abris occupés » s’est répandu en Israël, montrant que l’occupation fait partie intégrante de la culture israélienne.
Les « abris occupés », ce nouveau phénomène qui s’étend actuellement sur tout le territoire occupé, désigne chaque trou de souris pouvant protéger les Israéliens des missiles iraniens.
La peur des missiles iraniens et des attaques qui se poursuivent plusieurs fois par jour a conduit les Israéliens à passer de la vie en surface à une existence souterraine, exactement comme des rats.
De nos jours, la qualité des abris n’a plus d’importance ; peu importe où l’on peut stocker un peu d’eau et de nourriture pour se protéger des missiles et des drones pendant quelques jours, c’est bon, non, c’est même excellent.
Cependant, ce n’est pas la fin du problème, car cela est devenu une source de revenus pour certains Juifs. Des sous-sols, des ateliers abandonnés, des caves de maisons, des parkings et des entrepôts sont désormais loués à des prix exorbitants, si tant est qu’ils puissent être trouvés.
Ce phénomène, qui s’est manifesté dès le début en raison du manque d’abris, a non seulement révélé l’impréparation du front intérieur pour un tel conflit, mais a également entraîné un chaos généralisé, y compris des affrontements physiques entre Israéliens.
Les données officielles des municipalités israéliennes montrent que le phénomène des « abris occupés » se développe rapidement dans différentes villes de ce régime en raison d’un manque sévère d’abris dans des villes comme Haïfa, Tel-Aviv et Jérusalem occupée et d’un manque de contrôle légal. Bien que les lois israéliennes permettent aux civils de rester dans les abris en cas d’urgence, le phénomène de rester dans ces abris est devenu une forme d’occupation.
Un rapport du site Shomrim aborde ce problème devenu omniprésent dans tout le territoire occupé, indiquant qu’actuellement, des centaines d’abris dans les grandes villes, notamment dans les tours et les complexes résidentiels anciens, sont confrontés à ce défi, et certains Israéliens les occupent et empêchent quiconque d’y entrer pour s’abriter.
« Shuki Sidiya », journaliste de Shomrim, déclare que la situation dans ces abris est telle que même la police et les forces de sécurité ou le commandement du front intérieur ne peuvent y entrer, laissant ainsi des milliers d’Israéliens sans abri.
« Anna Oltski », une Israélienne vivant à Jaffa, a publié une vidéo montrant son voisin fermant la porte de l’abri commun devant elle et lui interdisant d’y accéder avec sa famille.
Dans le sud de Jérusalem, « Alan Cohen » déclare à la chaîne 12 israélienne que depuis le début des attaques iraniennes, lui, sa femme et leurs quatre enfants n’ont pas pu trouver d’abri. C’est pourquoi ils ont dû demander la permission de s’abriter sous un escalier, bien qu’ils sachent qu’ils ne sont pas vraiment en sécurité là-bas non plus.
Le manque et l’absence d’abris sont devenus une crise sérieuse pour le front intérieur israélien. De nombreux Israéliens critiquent les responsables de ce régime pour leur engagement dans une guerre pour laquelle ils ne sont pas préparés et se moquent de Netanyahu en disant : « Comment cela fait 20 ans que tu te prépares à la guerre contre l’Iran alors que tu ne peux même pas préparer et équiper les abris ? »