Les autorités indiennes ont récemment rencontré leurs homologues américains pour demander une autorisation d’importation du pétrole iranien et vénézuélien. Cette demande intervient alors que l’Inde subit une surtaxe de 25% sur le commerce du pétrole brut russe. Moscou, confrontée aux sanctions internationales liées à la guerre en Ukraine, propose son pétrole à un prix réduit, ce qui permet à l’Inde, qui importe environ 90% de son pétrole, de diminuer ses coûts. Il en va de même pour le pétrole iranien et vénézuélien, réputés également pour leurs prix avantageux.

Lors de leurs entretiens avec les États-Unis, les responsables indiens ont expliqué que toute réduction des importations de pétrole russe par leurs raffineries nécessiterait un accroissement de l’autorisation américaine pour importer du pétrole des deux autres pays sanctionnés, l’Iran et le Venezuela. Ils ont souligné que limiter simultanément l’accès au pétrole russe, iranien et vénézuélien risquerait de faire grimper les prix mondiaux du pétrole.

Même après la mise en place de tarifs douaniers élevés par Washington sur les importations pétrolières russes, l’Inde continue d’importer du pétrole russe, profitant toujours des prix avantageux, tout en exprimant son intention d’étendre ses achats d’énergie auprès des États-Unis pour renforcer sa sécurité énergétique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *