Entre les rochers : l’Iran fait battre le cœur du cinéma mondial

Entre les rochers, réalisé par Mokhtar Abdollahi et produit par Mohammad Ahmadi, avec la participation d’enfants de Lordegan, s’est rendu en Turquie pour concourir avec les autres œuvres sélectionnées au Festival du film d’Istanbul.
L’histoire et le sujet de Entre les rochers se déroulent à Lordegan, une région située dans la province de Tchaharmahal-et-Bakhtiari, avec la participation de deux enfants originaires de cette localité. Entre les rochers appartient au domaine du patrimoine culturel et des valeurs locales, un genre particulier du cinéma iranien. L’histoire du film est la suivante : une sœur et un frère bergers se retrouvent pris au piège dans la montagne alors qu’ils font paître leurs moutons…
Réalisé par Mokhtar Abdollahi et produit par Mohammad Ahmadi, ce film met en scène deux jeunes acteurs, Hamidreza Gheybi et Andia Yahya-pour, tous deux originaires de Lordegan. Ce film a été produit en 2022 (1401 du calendrier iranien) et projeté pour la première fois en 2024 (1403) dans les cinémas du pays.
Entre les rochers participe à la section compétitive du Festival du film d’Istanbul. Selon le réalisateur, ce film comporte des moments intenses et captivants qui maintiennent le spectateur en haleine jusqu’à la fin, un peu comme le film 127 Heures, basé sur une histoire vraie, où le public reste jusqu’au bout pour connaître le destin du héros.
Parmi les autres films produits par Mohammad Ahmadi, on peut citer : Le Poète des ordures, La Vérité perdue, Naître, Le Jour du besoin, Le Skieur et Téhéran, ville de l’amour.
L’Iran, avec son riche héritage culturel et son cinéma profondément humaniste, s’est imposé comme l’un des pôles majeurs de la création cinématographique mondiale. À travers des œuvres ancrées dans les réalités sociales, les traditions locales et la beauté des paysages naturels, les cinéastes iraniens réussissent à faire dialoguer simplicité et profondeur, silence et émotion.
Ce cinéma, souvent tourné au cœur des villages, des montagnes ou des déserts, met à l’honneur les voix oubliées : les enfants, les communautés rurales et les valeurs ancestrales. Grâce à cette sensibilité unique, l’Iran n’offre pas seulement des films, mais de véritables témoignages de son identité, de sa résilience et de son attachement à la diversité de ses cultures.