
L’Administration de l’information sur l’énergie des États-Unis (EIA) a reconnu que les revenus pétroliers de l’Iran ont augmenté de manière significative en 2024, atteignant 43 milliards de dollars, malgré la persistance des sanctions internationales. Cette hausse notable démontre la résilience de l’économie iranienne face aux restrictions imposées, ainsi que l’efficacité des stratégies iraniennes pour maintenir et même augmenter ses exportations pétrolières.
Selon le rapport, cette progression s’explique en partie par une augmentation de la production, qui a atteint un niveau record depuis 46 ans avec environ 5,1 millions de barils par jour, et par la diversification des marchés d’exportation, notamment grâce à des partenariats avec certains pays asiatiques. Malgré les sanctions sévères, l’Iran a réussi à stabiliser son flux de revenus provenant de l’or noir, mettant en difficulté certains objectifs de pression maximale des pays occidentaux.
Le rapport souligne également que, par rapport à 2020 où les revenus pétroliers s’élevaient à environ 5 milliards de dollars, cette croissance est spectaculaire, multipliée par plus de huit fois en seulement quatre ans. Toutefois, il existe également des prévisions d’une baisse probable des revenus en 2025, avec une estimation autour de 33 milliards de dollars due à des facteurs géopolitiques et économiques.Cette situation illustre l’importance stratégique du secteur pétrolier iranien, ainsi que les limites observées dans l’efficacité des sanctions économiques pour contenir les capacités financières de l’Iran.