Le président de l’Institut de recherche spatiale iranien, Vahid Yazdanian, a annoncé l’obtention du brevet national pour un appareil destiné à tester la perméabilité des tissus utilisés dans les structures gonflables remplies de gaz spécifiques. Ce brevet a été délivré par le Centre de propriété intellectuelle de l’Organisation du Registre des Brevets et des Documents Nationaux de l’Iran, suite aux travaux réalisés au sein de l’Institut des systèmes de transport spatial.

L’importance de cette innovation réside dans sa capacité à mesurer avec une précision inégalée la perméabilité aux gaz stratégiques comme l’hélium et l’hydrogène dans des tissus conçus pour des ballons captifs, des missions à haute altitude ou divers autres dispositifs gonflables. Maintenir ces gaz dans les structures gonflées sur des durées prolongées requiert en effet une évaluation précise de cette perméabilité.

Cette nouvelle technologie permet d’effectuer des tests directement avec les gaz opératoires à des pressions extrêmement basses, comprises entre 1 et 10 millibar, une précision supérieure aux tests traditionnels à base d’air ou de vide. Le fonctionnement repose sur un protocole simple et reproductible : un bassin contenant le gaz pressurisé est relié à un échantillon de tissu, et la diminution progressive de pression, causée par la fuite du gaz dans le tissu, est enregistrée. La fuite est ensuite calculée grâce aux principes de la thermodynamique, sans nécessité d’équipements complexes de débitmétrie.

Selon Yazdanian, cette invention représente un progrès crucial pour l’auto-suffisance technologique iranienne dans le domaine des structures gonflables spatiales et aérospatiales. Grâce à cette technologie, l’Institut peut désormais développer et déployer des ballons de recherche longue durée et des structures gonflables plus durables, répondant aux besoins spécifiques des projets nationaux.

Le brevet a été enregistré après une procédure rigoureuse d’examen technique et juridique, et figure désormais dans la base nationale des brevets sous le nom de l’Institut de recherche spatiale iranien.

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