Au cours des trois premiers mois de l’année 1404 du calendrier iranien (septembre 2025), le solde commercial des produits agricoles et agroalimentaires en Iran s’est amélioré, avec une augmentation de 8% de la valeur des exportations et une diminution de 2% de la valeur des importations. Selon un rapport publié par le Centre national des études stratégiques agricoles et hydriques de la chambre de commerce iranienne, le déficit commercial dans ce secteur est passé à -2,2 milliards de dollars, soit une réduction d’environ 200 millions de dollars par rapport à la même période l’année précédente. Cette évolution traduit une meilleure balance commerciale pour le secteur agricole et agroalimentaire.

Cette amélioration résulte principalement de la croissance de 11% des exportations de produits agricoles et de la baisse de 2% des importations dans la même catégorie. Toutefois, malgré ces progrès, les importations restent supérieures aux exportations pour les seuls produits agricoles, ce qui entraîne encore un déficit de 2,3 milliards de dollars.

Concernant les produits agroalimentaires manufacturés, la tendance est légèrement différente : la valeur des exportations a diminué de 4,9%, passant de 263 millions de dollars en 1403 à 250 millions de dollars en 1404, tandis que les importations ont également baissé de 4,7%, soit de 190 à 181 millions de dollars. Par conséquent, le surplus commercial de cette sous-catégorie a légèrement diminué, passant de 73 à 69 millions de dollars, soit une réduction de 5,5%.

L’analyse des parts respectives des industries agroalimentaires dans les exportations totales du secteur agricole montre une baisse notable de 17,3% à 15,2% entre les deux périodes. Cela révèle une diminution des exportations de produits à valeur ajoutée élevée au profit d’une augmentation des exportations de produits bruts. Par ailleurs, la part des importations d’industries alimentaires dans le total des importations agricoles est restée stable.

En résumé, bien que le secteur agricole iranien ait amélioré son équilibre commercial grâce à une hausse des exportations agricoles brutes et une baisse des importations, le recul des exportations de produits transformés et à plus forte valeur ajoutée pose un défi quant à la structuration de la chaîne de valeur et la montée en gamme des produits exportés.

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