Abolghassem Faghiri, figure majeure de la culture iranienne, s’est éteint

Abolghassem Faghiri, écrivain et chercheur en culture populaire, est décédé à l’âge de 88 ans. Cet écrivain, journaliste et spécialiste de la région du Fars, né le 3 juin 1937 à Chiraz, est décédé aujourd’hui, mardi 11 novembre.

Abolghassem Faghiri, l’un des pionniers de l’écriture de contes dans la province du Fars, a également mené de nombreuses recherches sur la culture de cette région.

Parmi ses œuvres de fiction figurent Le foyer éteint (Ojâgh-e Kour), Notre propre maison (Khâneh khâneh-ye khodeman), Le démon (Div) et En chemin avec moi-même (Bâ khodam dar râh).

Dans le domaine de la culture populaire du Fars, il a publié : Chansons populaires (Tarâne-hâye mahalli), Jeux traditionnels du Fars (Bâzi-hâye mahalli-ye Fars), Aperçus de la culture populaire du Fars (Gousheh-hâyi az farhang-e mardom-e Fars), Traditions et coutumes du Nouvel An dans le Fars (Âdâb o rosoum-e nowrouzi dar Fars), et Étude des chansons populaires avec un accent sur quelques chants du Fars (Seyri dar tarâne-hâye mahalli bâ takye bar gousheh-hâyi az tarâne-hâye Fars).

Dans un message publié à la suite de son décès, l’Association littéraire « Les Amis du Dimanche » a écrit : « Hélas et douleur ! Le deuil de la disparition du maître Abolghassem Faghiri, chercheur clairvoyant et gardien de la culture et de la littérature du Fars, a laissé une profonde tristesse dans le cœur des amoureux de la culture de cette contrée. Comme si le parfum des vieilles histoires pleurait en silence dans les ruelles étroites au bord des rivières…

Ce grand homme a consacré le printemps de sa vie à éclairer la mémoire collective des habitants des ruelles du Fars et a orné Chiraz des couleurs et de la lumière du récit. La famille des Amis du Dimanche présente ses condoléances à la famille de ce conteur désormais silencieux, dont le souffle chaud animait jadis les histoires, ainsi qu’à tous les amis de la culture et de la littérature iraniennes. Que la paix accompagne son âme élevée ! Nul doute que la lumière éternelle de son nom brillera à travers les voiles du temps et fera renaître mille récits oubliés. »

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