
Le Centre de recherche du Parlement iranien a récemment publié un rapport approfondi sur les enjeux de l’écosystème des systèmes de mobilité aérienne avancée en Iran, en mettant particulièrement l’accent sur le développement des taxis aériens. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de moderniser le transport intérieur et de répondre à la demande croissante de déplacements rapides et flexibles dans un pays vaste, où les distances entre les villes sont souvent importantes.
Les taxis aériens, qui utilisent de petits avions pour relier rapidement différentes villes ou régions, représentent une alternative innovante aux trajets routiers traditionnels. Le lancement officiel de ce service, avec des vols reliant par exemple Karaj à Qazvin, marque une étape majeure pour l’aviation civile iranienne. L’objectif est de réduire significativement les temps de trajet, de faciliter l’accès aux régions éloignées et de stimuler l’industrie aéronautique locale. Ce projet, soutenu par de nouveaux investissements et une dynamique renouvelée, vise à créer un réseau national de taxis aériens, capable de transformer la mobilité des citoyens iraniens.
Cependant, le rapport du Centre de recherche souligne aussi plusieurs défis majeurs. Parmi eux figurent le manque d’infrastructures adaptées, les préoccupations environnementales liées aux émissions de CO₂ des petits avions, et la question de l’accessibilité financière dans un contexte où une part importante de la population vit sous le seuil de pauvreté. Malgré ces obstacles, la volonté politique et l’intérêt du secteur privé laissent entrevoir un avenir prometteur pour ce mode de transport, à condition de relever ces défis de manière concertée.