Le ministre iranien de la culture et des conseils islamiques, Abbas Salehi, a souligné l’importance des arts et de la culture en tant que principal moyen de se connecter avec le monde, en particulier compte tenu de la prévalence de l’Iranophobie. La diplomatie culturelle consiste à utiliser les actifs culturels d’un pays pour promouvoir ses objectifs de politique étrangère et améliorer son image internationale. Pour l’Iran, cette approche est particulièrement vitale car elle offre un moyen de contrecarrer les perceptions négatives et de construire des ponts avec d’autres nations par le biais d’un patrimoine culturel partagé et d’une expression artistique.

Les efforts de l’Iran dans la diplomatie culturelle comprennent la participation à des événements internationaux, la promotion des échanges culturels et la promotion de ses riches traditions artistiques. En présentant son art, sa littérature, sa musique et son cinéma, l’Iran cherche à favoriser une compréhension et une appréciation plus profondes de sa culture, aidant à dissiper les idées fausses et à créer une image globale plus positive. La diplomatie culturelle s’aligne également sur l’engagement de l’Iran envers la justice culturelle, religieuse et de genre, visant une représentation équitable dans différents segments de la société.

Ces stratégies reconnaissent que l’échange culturel peut favoriser la compréhension et la coopération mutuelles. Cette approche est particulièrement importante dans les régions avec des éléments culturels et civilisationnels partagés, tels que l’Asie centrale et l’Arménie, où la diplomatie culturelle peut jouer un rôle important dans le renforcement des relations bilatérales. Cependant, des défis demeurent, notamment la nécessité de stratégies mises à jour, des outils diversifiés et des perceptions négatives pour assurer l’efficacité des efforts culturels de la diplomatie iranienne.