Un récit poétique qui traverse les frontières : le succès international des Ailes chantantes

Les Ailes chantantes poursuit sa présence internationale en participant à trois festivals mondiaux en Égypte, en Iran et au Kurdistan irakien.

Le film documentaire Les Ailes chantantes, réalisé par Hemen Khaledi, a récemment été projeté dans le cadre de la 18ᵉ édition du Panorama European Film Festival en Égypte, un événement considéré comme l’un des plus importants et influents festivals culturels du continent africain. Ce festival accueille une sélection d’œuvres parmi les plus créatives et saluées de l’année, présentant des films de producteurs européens primés à Cannes, Venise, Berlin ou encore Pusan.

Aux côtés de certains des films européens les plus marquants de l’année, Les Ailes chantantes a ainsi enregistré sa quatrième présence internationale dans ce rendez-vous prestigieux. Parallèlement à sa participation à la section compétitive des longs-métrages documentaires nationaux de la 19ᵉ édition du Festival Cinéma Vérité en Iran, le film concourt également dans la section « Compétition documentaire kurde » de la 12ᵉ édition du Festival international du film de Duhok, le plus important festival kurde au monde, une section consacrée à la présentation d’œuvres audacieuses et innovantes réalisées par des documentaristes kurdes du monde entier.

La présence et le succès international de ce documentaire ont conduit plusieurs grands festivals européens et américains à inviter le film pour leurs éditions 2026, des annonces qui seront bientôt rendues publiques. Ce film constitue le premier long-métrage documentaire de son réalisateur, dont la production, du développement jusqu’à la post-production, s’est étendue sur quatre ans.

Le documentaire raconte l’histoire d’une femme âgée vivant dans un village montagneux, qui prend soin d’une cigogne blessée tandis que sa fille se prépare à émigrer vers l’Europe. Le film tente de représenter la migration sans jugement ; il cherche à montrer la vie rurale non pas sous l’angle de la nostalgie ou de la pauvreté, mais dans une perspective humaine, poétique et complexe. C’est un film sur une cigogne, sur le vol, sur le fait de rester ou de partir. Et peut-être plus que tout, un film sur la fidélité : fidélité à la terre, à la famille et aux souvenirs qui nous façonnent.

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