Téhéran, bastion de la justice internationale : l’Iran s’engage à poursuivre son combat contre l’impunité

L’Iran a réaffirmé son rôle de chef de file dans la défense d’un ordre international fondé sur la justice en accueillant une conférence internationale de haut niveau intitulée « Le droit international sous attaque : Agression et Défense ». Organisée par le Centre d’études politiques du ministère des Affaires étrangères, cette assemblée a rassemblé d’éminents intellectuels, personnalités internationales et médias pour débattre des défis actuels du droit international. Le ministre des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araqchi, a personnellement inauguré l’événement en détaillant les dimensions juridiques des crimes qu’il attribue à « l’entité sioniste » et aux États-Unis, qu’il a qualifiés d’agression contre la nation iranienne.
Dans ses remarques, Araqchi a présenté une vision à la fois critique et résiliente du droit international. Il a reconnu que le système juridique international est « sous des attaques injustes », mais a fermement soutenu qu’il est toujours vivant. Cette survie, cependant, est conditionnée à une défense collective et vigilante. Le ministre a lancé un appel à ne pas laisser « l’intimidation et l’unilatéralisme mener le droit à l’abattoir », positionnant ainsi l’Iran en gardien d’un ordre multilatéral menacé par les puissances hégémoniques.
Au-delà du cadre académique, Téhéran a voulu envoyer un message politique clair au monde. Le ministre a déclaré que la conférence démontrait que la voix de la défense du droit et de la justice ne sera jamais réduite au silence. Il a présenté l’Iran comme une nation « puissante et pionnière » dans la résistance face aux violations flagrantes du droit international, jurant que le pays « ne restera pas silencieux jusqu’à ce que la justice soit pleinement réalisée ». Cet engagement souligne la volonté de l’Iran de continuer à utiliser les arènes diplomatiques et juridiques internationales pour contester ses adversaires et promouvoir sa vision d’une justice globale.