Iran, Russie et Chine unis sur le nucléaire avant une réunion clé de l’AIEA

Les ambassadeurs de l’Iran, de la Russie et de la Chine auprès des organisations internationales à Vienne ont rencontré Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette rencontre tripartite, intervenue à la veille de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA prévue du 18 au 20 novembre, visait à discuter des questions en lien avec le programme nucléaire iranien.

À l’issue de l’entretien, Mikhail Oulianov, l’ambassadeur russe, a affirmé sur les réseaux sociaux que la Russie, la Chine et l’Iran étaient « les acteurs principaux » dans le dossier nucléaire iranien et qu’ils décidaient « dans une large mesure » de son évolution. Il a simultanément minimisé le rôle des trois puissances européennes (France, Allemagne, Royaume-Uni), en déclarant que leur capacité à jouer un rôle positif était « très douteuse ».

Cette coordination étroite entre Téhéran, Moscou et Pékin avant une réunion cruciale de l’AIEA souligne la dynamique diplomatique actuelle, où le groupe des trois pays cherche à présenter un front uni pour influencer les délibérations du Conseil des gouverneurs sur le programme nucléaire iranien, face aux positions occidentales.