Entre deux lettres sacré au Festival international Abbas Kiarostami

Le prix L’Arbre d’or solitaire d’Abbas Kiarostami a été décerné au court métrage Entre deux lettres de Soore Vahe.

Le prix L’Arbre d’or solitaire d’Abbas Kiarostami a été attribué au court métrage Entre deux lettres, réalisé par Soore Vahe, une œuvre empreinte de la créativité de sa réalisatrice iranienne. Le Festival international du film et de la photographie Abbas Kiarostami s’est tenu cette année dans le cadre prestigieux de la bibliothèque Gundi Shapur à Iran Mall.

L’événement a rassemblé plusieurs grandes figures du cinéma et de la photographie iranienne, et les trophées ainsi que les distinctions des lauréats y ont été remis lors d’une cérémonie solennelle.

Le court métrage Entre deux lettres, réalisé par Soore Vahe, a remporté lors de cette édition le prix L’Arbre d’or solitaire d’Abbas Kiarostami, considéré comme la plus haute distinction du festival, récompensant chaque année les œuvres courtes les plus remarquables.

Soore Vahe, réalisatrice iranienne au style singulier, s’était déjà distinguée avec son film Zakhmeh (La Blessure) dans plusieurs festivals internationaux de renom, notamment au Festival artistique d’Asolo en Italie, au Festival Shana aux États-Unis et au Festival des femmes de Beyrouth. Cette fois, avec Entre deux lettres, elle a de nouveau captivé l’attention du public et du jury au festival Kiarostami.

La cérémonie de clôture, qui s’est tenue le 23 octobre, a vu la remise du trophée spécial du festival du film et de la photographie, accompagnée du certificat d’honneur, à la réalisatrice du film. Parmi les artistes et membres du jury présents figuraient Mahmoud Kalari, Touraj Aslani, Setareh Eskandari, Keyvan Kasirian et Mahdi Shadi-zadeh.

Après avoir reçu son prix, Soore Vahe a exprimé sa gratitude envers le jury et le secrétariat du festival pour cette distinction. Le jury de la section film de cette édition était composé d’artistes de renom venus d’Iran, de Turquie, du Japon, de Roumanie, d’Autriche et de Serbie, tous dotés d’une riche expérience dans les domaines du cinéma et de la photographie, ainsi que d’un parcours marqué par la direction de festivals ou la collaboration avec de grandes sociétés internationales telles que Netflix ou le Marché du film de Cannes.

Dans le communiqué du jury, on peut lire :

« Le début du film Entre deux lettres évoque le formalisme du cinéma russe et captive le spectateur dès les premières minutes par son éclat visuel. La mise en scène précise, le jeu remarquable de l’acteur principal et de la fillette comptent parmi les points forts de l’œuvre. La dimension poétique du film se reflète admirablement dans sa structure visuelle et narrative, créant une expérience homogène et profondément méditative. »

Le jury ajoute : « Grâce à une utilisation ingénieuse des lieux de tournage, le film parvient à créer une portée universelle, accessible à tout spectateur, quel que soit son horizon. L’écriture subtile des dialogues et la profondeur symbolique du récit en font une œuvre singulière et marquante. »

En conclusion, Entre deux lettres est décrit comme le reflet de l’esprit créatif et audacieux de Soore Vahe, un film qui, par son atmosphère unique et son espace soigneusement choisi, occupe une place à part parmi les œuvres présentées cette année.

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