Homa de la miniature : Téhéran célèbre l’art millénaire iranien

L’exposition nationale « Homa de la miniature iranienne » a été inaugurée en hommage au maître Mahmoud Farshchian, au Koushk Bagh-e Honar.
Organisée en hommage au rang éminent du maître Mahmoud Farshchian et dans le but de revisiter l’illustre parcours de la miniature persane, depuis ses plus anciens courants jusqu’aux mouvements contemporains, l’exposition nationale « Homa de la miniature iranienne » a été inaugurée le lundi 28 Mehr (20 octobre) au Koushk Bagh-e Honar, situé dans la zone culturelle d’Abbasabad, en présence de Seyyed Reza Salehi-Amiri, ministre du Patrimoine culturel, du Tourisme et de l’Artisanat.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de Seyyed Reza Salehi-Amiri, ministre du Patrimoine culturel, du Tourisme et de l’Artisanat, de Mohammad Hossein Hejazi, conseiller du ministre, ainsi que de plusieurs artistes de renom, maîtres miniaturistes et passionnés de la culture et de l’art iraniens.
Cet événement national a pour objectif de parcourir l’héritage de la miniature iranienne, de l’Antiquité à l’époque contemporaine, et de rendre hommage au rôle durable de Mahmoud Farshchian dans l’élévation de cet art spirituel et de la palette iranienne. Un art considéré, dans l’histoire mondiale, comme le miroir de l’âme iranienne et le symbole de l’union entre beauté, signification et mysticisme.
Dans une section spéciale de l’exposition, un hommage a été rendu à quatre maîtres éminents de la miniature : Mohammad Ali Radjabi, Reza Fattahi, Mohammad Baqer Aghamiri et Ardeshir Takestani. Les œuvres de ces artistes sont présentées aux côtés d’une sélection de pièces issues des grandes écoles de la peinture persane – de Tabriz et Ispahan à Chiraz – ainsi que des courants contemporains.
L’exposition « Homa de la miniature iranienne » réunit 130 œuvres précieuses, provenant des collections personnelles d’artistes, des réserves muséales et des écoles historiques de la miniature. Ces œuvres illustrent l’évolution de la peinture persane, des délicatesses visuelles des écoles classiques jusqu’aux expressions innovantes de l’art contemporain, offrant un espace de recherche, de réflexion et de dialogue entre tradition et modernité.
Selon les chercheurs en arts traditionnels, l’organisation de telles expositions en hommage aux maîtres anciens favorise le dialogue entre les générations de miniaturistes et contribue à revitaliser les écoles authentiques de l’art iranien. Par cette initiative, le Koushk Bagh-e Honar contribue également à consolider la position de Téhéran comme capitale culturelle des arts traditionnels de l’Iran.