La tuberculose en Iran : 6 565 cas identifiés, le diagnostic et le traitement sont gratuits

Les autorités sanitaires iraniennes ont annoncé avoir identifié 6 565 cas de tuberculose à travers le pays l’année dernière. Cela représente un taux d’incidence d’environ 6,7 cas pour 100 000 habitants, ce qui est inférieur à l’estimation de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Iran (11 cas pour 100 000 habitants). Cette différence indique qu’environ 30% des cas estimés ne sont pas encore détectés, ce qui montre la nécessité d’intensifier les efforts de dépistage.

La maladie n’est pas uniformément répartie sur le territoire. Huit provinces – Sistan-et-Baloutchistan, Golestan, Gilan, Khorasan Razavi, Qom, Khuzestan, Hormozgan et Téhéran – concentrent 67% des cas alors qu’elles n’abritent que 44% de la population nationale. Cette prévalence plus élevée est liée à divers facteurs de risque tels que la malnutrition, le diabète, la toxicomanie, le VIH/sida, ou la proximité avec des pays où la maladie est plus répandue. Le système de santé offre un diagnostic et un traitement entièrement gratuits pour la tuberculose dans tous les centres de santé publics, un fait encore méconnu d’une partie de la population et des médecins.

La stratégie nationale se concentre désormais sur une approche ciblée pour atteindre l’objectif d’élimination de la maladie. Cela inclut un dépistage actif auprès des populations vulnérables, comme les proches des patients déjà infectés, et la poursuite de la vaccination des nouveau-nés avec le vaccin BCG pour prévenir les formes graves chez l’enfant. Une campagne de sensibilisation nationale, intitulée « Un plus un », a été lancée pour diffuser des informations clés, notamment sur le principal symptôme : une toux persistante de plus de deux semaines.

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