Le premier prix national iranien du financement de la technologie et de l’innovation comprend deux catégories spécialisées majeures : la nanotechnologie et l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à identifier et distinguer les institutions ayant eu le plus grand impact et volume de financement dans ces secteurs technologiques avancés.

Selon Amir Hossein Behrouz, secrétaire du prix, la progression des outils de financement depuis 2002 a permis la création de nombreux organismes dédiés, tels que les fonds de recherche et de technologie, les sociétés de capital-risque et les accélérateurs d’innovation. Ces structures jouent un rôle important pour accompagner les startups, les entreprises de haute technologie et les centres de recherche.

Le prix cherche à promouvoir une meilleure connaissance des méthodes diversifiées de financement de l’innovation, au-delà des prêts bancaires traditionnels, en impliquant plus de 400 entités privées et publiques. Il vise aussi à renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans ce secteur, tout en favorisant la mise en relation des acteurs pour dynamiser l’écosystème scientifique et technologique iranien.

Parmi les soutiens clés à cette initiative figurent le ministère des Sciences, de la Recherche et de la Technologie, le ministère des Communications, la Bourse de Téhéran, ainsi que les agences dédiées à la nanotechnologie et à l’innovation. Un comité scientifique rigoureux a été mis en place pour valider les candidatures et assurer l’intégrité du processus.

Au total, vingt trophées seront décernés, y compris pour des catégories comme les investisseurs providentiels, les plateformes de financement participatif, les fonds de capital-risque corporatifs, ainsi que des distinctions pour les personnes et médias influents dans le domaine du financement technologique.

L’organisation ambitionne d’étendre ce prix à l’échelle régionale et d’améliorer la visibilité internationale de l’Iran dans le domaine de la recherche et du développement technologique, en fournissant également des données précises à des organismes mondiaux comme l’UNCTAD ou l’Indice mondial de l’innovation (GII).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *