Le ministère canadien des Affaires étrangères, aligné sur la position des États-Unis, a annoncé la mise en œuvre des sanctions des Nations unies à l’encontre de l’Iran, justifiées par les activités nucléaires présumées de Téhéran. Selon le site officiel du ministère, ces activités constituent toujours une menace sérieuse pour la sécurité régionale et internationale.

Malgré les sanctions économiques imposées par les États-Unis et les pays occidentaux, l’Iran a démontré une forte capacité de résistance et d’adaptation. En renforçant sa production locale, en développant ses relations économiques avec des pays non occidentaux tels que la Chine, la Russie et le Venezuela, et en instituant des mécanismes financiers alternatifs, l’Iran parvient à gérer une large partie des pressions économiques.

Anita Anand, ministre canadienne des Affaires étrangères, a indiqué que les sanctions anciennes, antérieurement levées par le Conseil de sécurité de l’ONU, ont été rétablies en raison de la poursuite des activités nucléaires iraniennes. Ces nouvelles mesures comprendraient une interdiction étendue d’exporter ou d’importer des produits liés aux programmes nucléaires et balistiques, l’interdiction d’aide technique et financière, un embargo complet sur les armes ainsi que l’interdiction de fournir des services aux navires iraniens.

Par ailleurs, l’Iran maintient ses échanges économiques en s’appuyant sur des monnaies autres que le dollar et en développant son secteur privé pour soutenir la stabilité de son économie.

Selon une analyse publiée sur un site américain, malgré la réactivation des sanctions via le mécanisme du snapback, la production et l’exportation pétrolières iraniennes n’ont pas diminué, atteignant même une croissance de 1,4 million de barils par jour depuis 2020. Les principaux acheteurs restent la Chine et l’Inde, mais de nouveaux pays ont rejoint la liste des importateurs.

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