
Le vice-ministre iranien des Transports a souligné l’importance cruciale d’augmenter les crédits dédiés à la route Jolfâ-Kalâleh, qualifiant ce projet de plus vaste et stratégique dans la région d’Aras. Une fois achevée, cette infrastructure augmentera considérablement la capacité de transit de l’Iran aux frontières avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan. Le développement des infrastructures dans les zones frontalières est essentiel non seulement pour améliorer la sécurité routière et réduire les coûts de transport, mais aussi pour dynamiser les échanges commerciaux, renforcer la position géopolitique de l’Iran et atteindre des objectifs de développement durable.
La région du nord-ouest de l’Iran, voisine de trois pays clés, occupe une place stratégique dans les corridors internationaux de transport. L’achèvement et la mise en service de routes nouvelles comme celle reliant Jolfâ à Kalâleh joueront un rôle déterminant dans la croissance économique locale, la création d’emplois et la montée en puissance géostratégique du pays à l’échelle régionale.
Selon Houshang Bazvand, directeur général de la société en charge des infrastructures de transport, environ 2 000 milliards de rials ont déjà été investis dans le projet, mais il faut encore au minimum 12 000 milliards pour le finaliser. Grâce à l’appui du Comité des affaires rurales du Parlement iranien et à la coordination avec les institutions budgétaires, il est prévu d’accélérer le financement. Les travaux sont en cours sur les 58 premiers kilomètres et, avec l’augmentation des crédits, les contractants interviendront rapidement aussi sur la section suivante de 58 à 107 km.
La réalisation de cet axe de transport, la plus grande infrastructure dans la zone d’Aras, permettra d’améliorer la sécurité routière, de réduire les accidents, et d’accroître la capacité transit du pays vers les corridors frontaliers. Ce projet s’inscrit dans une stratégie visant à faire de cette région une plaque tournante du transit régional, capable de réduire les coûts logistiques, d’attirer les investissements étrangers et d’affirmer la position géopolitique de l’Iran dans le commerce international.