La cérémonie d’ouverture de l’exposition L’art contre la guerre, organisée en mémoire de Mansoureh Alikhani et présentant des œuvres d’artistes irakiens autour de cette martyre de la guerre de 12 jours, s’est tenue au Centre Artistique (Hozeh Honari).

L’inauguration de cette exposition, qui réunit des œuvres de peintres irakiens après l’attaque barbare du régime sioniste contre l’Iran et le martyre de Mansoureh Alikhani, a eu lieu ce dimanche 23 Shahrivar à la galerie Maison 1 du Centre Artistique. L’exposition comprend 25 œuvres créées par des artistes irakiens dans le cadre de l’atelier de peinture consacré à la mémoire de la martyre Mansoureh Alikhani et des victimes de l’agression du régime sioniste.

Seyyed Ahmad Shabar, directeur du Centre culturel Bayt al-Jamal (La Maison de la Beauté) à Bagdad, a déclaré à propos de l’exposition L’art dans la guerre : « Mansoureh Alikhani était l’une des artistes peintres tombées en martyre lors de la récente guerre menée par le régime sioniste contre l’Iran. C’est à cette occasion que nous avons organisé, en juillet dernier à Bagdad, un symposium intitulé L’art dans la guerre. »

Il a précisé que 25 artistes irakiens avaient participé à ce symposium et que 25 œuvres avaient été produites. La première présentation de ces œuvres a eu lieu à Bagdad, et la seconde se tient aujourd’hui à Téhéran, à l’invitation des amis du Centre Artistique.

Le directeur du Centre culturel Bayt al-Jamal a ajouté qu’il était possible que cette exposition soit organisée dans d’autres pays, mais que cela nécessitait des négociations et une invitation officielle.

Concernant l’impact de cette exposition sur la société, il a affirmé : « De telles expositions peuvent bien refléter les événements importants. Après tout, le langage de l’art est un langage universel, capable de transmettre des messages aux spectateurs par divers moyens, et c’est pour cette raison qu’il est particulièrement efficace. »

Dans le communiqué de l’exposition de peinture L’art contre la guerre, on peut lire : « Là où les âmes se rejoignent sur le seuil des mots et des couleurs, jeunes artistes et maîtres se sont réunis dans une session de peinture libre ; une rencontre qui a duré sept jours et qui a pris le nom de L’art contre la guerre. Cet événement n’était pas un simple atelier éphémère, mais un espace de réflexion et une protestation esthétique, un lieu où la toile devenait champ d’affrontement, le mot un bouclier, et la couleur un cri projetant de la lumière dans l’obscurité de la guerre.

Nous voulions dire que l’affrontement dans une guerre ne se réalise pas seulement par les armes : l’art aussi peut se tenir en première ligne et dessiner sur les murs blancs ce qu’aucune artillerie ne peut effacer. C’est ainsi qu’est née cette expérience solidaire, un geste de fraternité avec la République islamique d’Iran et un hommage à l’âme de l’artiste iranienne Mansoureh Alikhani, tombée en martyre dans cette guerre et devenue un symbole illuminant chaque trait et chaque coup de pinceau.

Nous croyons que cette exposition n’est pas seulement un événement artistique, mais un témoignage spirituel attestant que l’art demeure et que la beauté peut faire face à la laideur. Et que l’esprit de la calligraphie arabe, lorsqu’il se mêle à la sculpture, à la peinture et aux fils tissés, peut encore proclamer que la vie est plus forte que la guerre, et que l’homme renaît dans chaque tableau, dans chaque goutte d’encre, dans chaque trait qui en croise un autre et recrée le monde. »

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