Le président de l’Agence spatiale iranienne, Hassan Salarieh, a annoncé que l’Iran a rejoint le projet international chinois « Chang’e-8 », une mission ambitieuse visant à exploiter les ressources précieuses de la surface lunaire et à étendre la présence du pays dans le domaine de l’exploration spatiale. Cette collaboration marque un tournant important pour l’Iran dans son développement et ses ambitions spatiales.

Par ailleurs, plusieurs projets d’infrastructures spatiales internes ont également progressé de manière satisfaisante. La base spatiale nationale de Chabahar est en pleine préparation pour accueillir prochainement son premier lancement de satellite. Durant la semaine gouvernementale, un deuxième exemplaire du satellite Kowsar, conçu et fabriqué entièrement par le secteur privé iranien, a été présenté.

Pour la seconde moitié de l’année, plusieurs lancements de satellites sont prévus, notamment celui du deuxième exemplaire du satellite Kowsar, ainsi que des satellites Zafar et Payam. Le lancement du deuxième satellite Nahid 2, après ajustements et améliorations du premier modèle, est également imminent. D’autres lancements, comme ceux des prototypes de la constellation de satellites étroits Shahid Soleimani, sont en préparation.

Hassan Salarieh a aussi évoqué la construction de deux centres spatiaux importants à Salmas et Chenaran, situés dans le nord-ouest et le nord-est de l’Iran. Ces centres joueront un rôle clé dans le contrôle des satellites et la réception des données et images spatiales, renforçant ainsi les capacités spatiales nationales.

Un autre domaine en développement est celui de la biosphère spatiale, avec un projet de capsule biologique dotée de systèmes avancés de contrôle et de guidage, actuellement en phase de conception. Les détails spécifiques de ce projet seront bientôt dévoilés.

Enfin, lors d’une soirée d’observation de l’éclipse lunaire totale, l’agence spatiale a organisé une transmission en direct, rappelant l’importance de ce phénomène astronomique à la fois pour les amateurs et les spécialistes du domaine, soulignant ainsi l’engagement iranien dans la recherche et l’éducation spatiales.

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