
Mehdi Chamran, président du Conseil municipal de Téhéran, a annoncé que dans les premiers jours du mois de Mehr (début octobre), un nombre significatif de bus électriques sera introduit dans la capitale iranienne. Pour accompagner ce renouvellement des transports publics, de nouvelles stations de recharge seront mises en service afin de soutenir le fonctionnement optimal de ces véhicules écologiques. Cette initiative vise à renforcer les transports en commun et à réduire les embouteillages dans la ville, améliorant ainsi la qualité de vie des habitants.
Par ailleurs, Chamran a souligné que les feux de signalisation souffrent actuellement de problèmes techniques importants, exacerbés par des vols fréquents de batteries, notamment aux carrefours. Il a donc recommandé le recours aux feux de circulation fonctionnant à l’énergie solaire, une technologie déjà partiellement adoptée. La municipalité poursuit activement l’acquisition de panneaux solaires, en priorité pour les feux clignotants, afin de sécuriser et moderniser la signalisation urbaine.
Concernant l’organisation d’événements dans le cadre du centre d’exposition international, Chamran a insisté sur la nécessité d’améliorer la gestion de ces manifestations, qui peuvent occasionner des nuisances pour la population. Il a exprimé sa gratitude envers ces organisateurs pour leur collaboration, notamment en vue de la rentrée scolaire, qui coïncide avec l’arrivée des nouveaux bus électriques.
En matière d’infrastructures, Chamran a rappelé que le développement des autoroutes se fait selon les plans directeurs et que les budgets disponibles sont principalement consacrés à l’expansion du métro, préférant cette solution au développement vertical des voies rapides.
Enfin, en réaction à la situation des sinistrés de la guerre récente de 12 jours, il a expliqué que les hôtels servent d’hébergement temporaire le temps des réparations domiciliaires, que la mairie ne peut financer indéfiniment. Pour les cas nécessitant une reconstruction longue, des logements locatifs ont été prévus. Chamran a aussi rappelé que les familles des défunts enterrés dans la section 41 du cimetière Behesht-e Zahra peuvent déposer des plaintes, assurant que les autorités sont à leur écoute.
Il a conclu en évoquant le système de gestion urbaine (137) qui centralise les requêtes citoyennes, affirmant que chaque rapport est analysé et une réponse est apportée lorsque possible. Quant à la participation des agents de nettoyage à l’entretien de la ville, aucun projet législatif n’a encore été soumis, mais une invitation sera bientôt faite au nouveau responsable pour présenter ses programmes, dans le but d’améliorer la satisfaction générale liée à la propreté urbaine.