La cérémonie de clôture de la campagne de réalisation de films « La Patrie selon mon récit », organisée par l’Association du Cinéma des Jeunes Iraniens, a eu lieu le mercredi 20 août, en présence de la vice-présidente chargée des affaires des femmes et des artistes, au manoir de Kouchk Bagh-e Honar.

Behrouz Shoeibi, président du conseil d’administration et directeur général de l’Association du Cinéma des Jeunes Iraniens, a déclaré lors de cette cérémonie : « Nous avons vécu 12 jours exceptionnels, qui ne ressemblaient à aucune autre expérience antérieure. »

Il a qualifié le court-métrage de langage puissant et dynamique pour l’enregistrement de l’histoire, et a ajouté : « Nous avons traversé des jours particuliers, 12 jours uniques, qui ne ressemblaient à aucune expérience antérieure, même pas à la période du Covid ou aux restrictions sociales. Pour immortaliser ces périodes historiques, il n’existe aucun langage ni outil aussi efficace et vivant que le court-métrage. »

Shoeibi s’est dit impressionné par l’enthousiasme des cinéastes : « Le phénomène surprenant a été le grand nombre de réalisateurs qui, malgré les difficultés, ont cru qu’il était de leur devoir, en tant qu’acteurs culturels, de contribuer. Nous devons apprécier les membres de la famille de la culture : ils travaillent toujours avec sincérité à documenter les différentes périodes de l’histoire. »

Il a également exprimé sa gratitude envers tous les cinéastes du pays ainsi qu’envers ses collègues des bureaux de l’Association, qui ont immédiatement soutenu ces créateurs. Lors de cette cérémonie, des prix ont été remis aux œuvres primées de la campagne, selon la sélection finale du jury. Les films retenus seront également présentés au 42e Festival international du court-métrage de Téhéran.

Un hommage a aussi été rendu aux bureaux actifs de l’Association du Cinéma des Jeunes Iraniens durant la « guerre imposée de 12 jours ». La direction de cette campagne, organisée par l’Association en juillet 2025, était assurée par S’aïd Nejati, tandis que le jury, composé de Mohammad-Ali Basheh Ahangar, Setareh Eskandari et Mas’oud Moeini-Pour, a évalué les œuvres soumises.

Au départ, 34 films sur un total de 202 envoyés au secrétariat ont été sélectionnés. Dix-huit ont atteint la phase finale, et huit ont été primés. Deux autres œuvres ont été ajoutées à cette sélection par les organisateurs de la cérémonie.

En honneur du cinéma pour la patrie, il faut rappeler que cet art ne se limite pas à divertir : il porte en lui la mission de témoigner, de préserver et d’élever l’esprit d’une nation. À travers l’image, les histoires et les regards de ses créateurs, le cinéma devient un miroir fidèle de la mémoire collective et un gardien des valeurs partagées. Durant la guerre imposée de 12 jours, il a démontré toute sa force en immortalisant la douleur, la résistance et l’espérance d’un peuple. Ainsi, il donne voix à ceux qui n’en ont pas, relie les générations et inscrit la patrie dans un récit vivant qui traverse le temps.

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