Le représentant de Téhéran à la Majlis, Hussain Samsami, met en lumière les efforts récents du ministère de l’Économie iranien pour faciliter l’environnement des affaires, en misant notamment sur la déréglementation, la simplification des procédures d’obtention de licences et la promotion de l’économie digitale. Cette démarche vise à accroître la productivité nationale et à stimuler la croissance économique par un climat plus favorable aux entrepreneurs.

Selon Samsami, la clé pour impliquer davantage la population dans l’économie réside justement dans la simplification des démarches administratives, puisque les obstacles bureaucratiques découragent particulièrement les porteurs de projets et freinent ainsi la création d’activités productives. Il souligne que le rôle essentiel de l’État est d’agir en facilitateur, en déléguant au secteur privé les responsabilités réelles et en s’efforçant d’éliminer les réglementations superflues qui entravent l’action économique.

L’un des outils phares dans cette réforme est la généralisation du portail national des licences, qui permet une délivrance électronique et transparente des autorisations nécessaires au démarrage d’une activité. Ce système, en supprimant le contact direct entre le demandeur et les fonctionnaires, réduit les risques de corruption et d’« appuis » (signatures dorées), ce qui assure une égalité d’accès à l’économie pour tous les citoyens.

Samsami insiste aussi sur l’importance de réduire les délais d’obtention des permis, car les attentes prolongées sapent la motivation des entrepreneurs et orientent certains vers des activités non productives, nuisibles à l’économie nationale. Le gouvernement doit donc accélérer ces processus tout en sécurisant les conditions de travail, surtout dans l’environnement numérique.

Le représentant évoque enfin le rôle crucial que joue l’économie digitale, en forte expansion en Iran, avec des exemples concrets tels que les plateformes de services en ligne (comme Snapp) qui transforment les modes de consommation et d’emploi. Ainsi, renforcer le secteur digital et en améliorer son cadre réglementaire est une priorité de la politique économique, gage de meilleure efficacité et d’un développement durable.

Pour conclure, la réussite de ces mesures dépendra de la capacité de l’État à fonctionner en soutien des citoyens et de l’économie, en garantissant sécurité, transparence et modernisation, pour bâtir un environnement moderne, compétitif et attractif.

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