La cérémonie internationale de commémoration des martyrs des médias dans le combat contre le régime sioniste s’est tenue dans la soirée du 19 juillet au Centre des conférences de l’IRIB. Parmi les présents figuraient Peyman Jebeli, Vahid Jalili, Ahmad Norouzi (vice-président des affaires internationales), Mohsen Shakeri Nejad (président du Centre de recherches de l’IRIB), ainsi que plusieurs familles de martyrs. Des professionnels des médias, des documentaristes et des personnalités originaires des États-Unis, du Venezuela, d’Algérie, du Liban et d’autres pays figuraient parmi les invités d’honneur de la cérémonie.

La cérémonie a débuté par une intervention en anglais d’Armita Rezaei Nejad, fille d’un martyr du nucléaire, qui a parlé de son père et d’autres scientifiques nucléaires martyrs, dont certains ont été tués ces dernières années et d’autres pendant la guerre de 12 jours, par le régime sioniste.

Ensuite, la journaliste politique Elham Abedini a pris en charge la présentation de la cérémonie. Elle a invité diverses personnalités, allant de pompiers au maire, qui ont partagé leurs témoignages sur leur engagement durant la guerre de 12 jours.

Ahmad Norouzi, vice-président des affaires internationales de l’IRIB, a ensuite déclaré : « Grâce à la volonté divine, le plan de l’ennemi a échoué. Vous, invités internationaux que nous avons accueillis ces derniers jours, avez vu comment le régime sioniste a agi contre toutes les lois internationales et a commis des crimes pour sa survie. »

« Nous sommes ici pour honorer les martyrs des médias. Le mouvement des porteurs de vérité contre l’impérialisme et le régime sioniste dure depuis près de sept décennies », a-t-il ajouté.

Norouzi a précisé que plus de 230 journalistes avaient été martyrisés en plus de 600 jours de crimes perpétrés par le régime sioniste à Gaza. Il a remercié tous les invités venus des quatre coins du monde pour exprimer leur solidarité avec le peuple iranien. « Nous espérons que ce rassemblement contribuera à ce que ces grands crimes ne soient pas oubliés. »

Norouzi a conclu en annonçant : « À partir d’aujourd’hui, un mouvement mondial va commencer. Cette journée sera enregistrée comme la Journée du terrorisme contre les médias, afin d’ancrer la date du 16 juin (26 Khordad) dans les mémoires, en hommage à tous les martyrs de la vérité. »

Sahar Emami, après avoir reçu son trophée, a déclaré : « Si une image reste gravée dans les mémoires, c’est le fruit d’un maillon d’une chaîne fondée sur l’union et le travail des journalistes. Je dédie ce trophée de cristal, en hommage à tous les efforts de mes collègues du département politique, à chacun d’eux. »

À la fin de la cérémonie, journalistes et invités internationaux ont signé symboliquement une campagne adressée au Secrétaire général de l’ONU pour faire inscrire la date de l’attaque contre le bâtiment de verre comme journée mondiale de condamnation du terrorisme contre les médias.

Marzieh Hashemi s’est adressée aux invités étrangers en ces termes : « J’espère que, de retour dans vos pays, vous direz la vérité sur ce qui s’est passé. Certains médias ternissent l’image de l’Iran en le présentant comme un pays terroriste, alors qu’en réalité, l’Iran est une victime du terrorisme. »

Enfin, un prix nommé Sahar Emami a été dévoilé. Il sera décerné à chaque édition du festival médiatique Sobh aux combattants du domaine des médias. Le prix de cette année a été attribué à Houman Khalili, réalisateur de la régie lors de l’attaque contre le bâtiment de verre de l’IRIB.