
Le programme intitulé « Le cinéma iranien pour la patrie » débutera au Musée du cinéma avec la projection exceptionnelle de la version restaurée du chef-d’œuvre Où est la maison de l’ami ?, réalisé par le regretté Abbas Kiarostami, l’un des cinéastes les plus emblématiques du cinéma iranien et mondial.
D’après un communiqué de la Direction générale des relations publiques de l’Organisation cinématographique, cette projection inaugurale aura lieu demain, samedi 4 Mordad (correspondant au 26 juillet), à 16 h, dans la salle Ferdows du musée. Elle sera suivie à 18 h d’une table ronde animée par le journaliste et critique Hamid Reza Modghegh, en présence du célèbre directeur de la photographie Mahmoud Kalari et du poète et écrivain Abdoljabbar Kakaei. Cette rencontre sera l’occasion de revenir sur l’héritage artistique de Kiarostami, sur l’importance du film dans le paysage cinématographique iranien, et sur les enjeux de la restauration du patrimoine filmique.
Ce programme s’inscrit dans une volonté de mettre en lumière les grandes œuvres du cinéma iranien à travers des projections de films restaurés, accompagnées de rencontres, discussions et séances de questions-réponses avec des spécialistes et des figures du monde culturel.
Dans les jours qui suivront, le programme se poursuivra avec la projection d’autres classiques du cinéma iranien, notamment :
Le Lion de pierre (Shir-e Sangi), réalisé par Massoud Jafari Jozani
Gilaneh, coréalisé par Rakhshan Bani-Etemad et Mohsen Abdolvahab
La Terre du soleil (Sarzamin-e Khorshid), d’Ahmad Reza Darvish
Capitaine Khorshid (Nakhoda Khorshid), de Nasser Taghvai
Ces projections seront également accompagnées de discussions enrichissantes avec des cinéastes, des acteurs ou des universitaires, permettant au public de mieux comprendre le contexte historique, culturel et esthétique de chaque œuvre. Enfin, à partir du samedi 11 Mordad (2 août), les films restaurés seront projetés simultanément dans plusieurs cinémas de Téhéran ainsi que dans diverses autres villes à travers le pays, afin de rendre ce patrimoine accessible à un large public.
Il est important de noter que la restauration de ces œuvres a été assurée par la Filmothèque nationale d’Iran (Filmkhaneh Melli), dans le but de préserver, valoriser et transmettre l’héritage cinématographique iranien aux générations futures.