Récemment, lors d’un échange téléphonique entre les ministres des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne et le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araghchi, il a été évoqué la possibilité de retarder l’activation du mécanisme de déclenchement des sanctions internationales. Cette décision dépendrait de deux conditions essentielles : la reprise de la coopération de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le retour à la table des négociations avec Washington. Selon le Wall Street Journal, un tel report constituerait une exception au cadre établi par l’accord nucléaire, qui prévoit l’activation du mécanisme de déclenchement en cas d’absence de progrès significatif dans les pourparlers.

Des sources diplomatiques ont également rapporté qu’une délégation de l’AIEA se rendrait prochainement en Iran pour évaluer les conditions de reprise des inspections sur le programme nucléaire iranien. Ces inspections avaient été suspendues après des attaques américaines et israéliennes en juin dernier. Kazem Gharibabadi, vice-ministre des Affaires étrangères d’Iran, a souligné que les discussions avec l’AIEA porteraient sur la portée des inspections, tout en précisant qu’il n’existait aucune garantie d’accès aux sites sensibles tels que Fordow, Isfahan et Natanz. Il a également averti que le rétablissement des sanctions sans accord pourrait compliquer considérablement la situation et entraînerait des conséquences juridiques sérieuses.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *