Le producteur de Radio Iran a annoncé la participation de la pièce radiophonique « Farigis », tirée du Shâhnâmeh de Ferdowsi (Le Livre des Rois), le plus grand chef-d’œuvre épique de la langue persane, au Festival international de l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique (ABU).
Selon le service de communication de Radio Iran, Mohammad Esmaïl-Pour, producteur à la radio, a déclaré que deux de ses œuvres avaient été sélectionnées pour le Festival ABU 2025 : la pièce radiophonique « Farigis », dans la catégorie des dramatiques longues, et la campagne « Les jeudis de Kahrizak », dans la catégorie des campagnes de service public. Ces œuvres ont été retenues par le jury du Département des affaires internationales de l’IRIB (Radiotélévision de la République islamique d’Iran) pour représenter l’Iran à ce festival, le plus important événement radiophonique et télévisuel de la région Asie-Pacifique.
À cet égard, le producteur a précisé : « Farigis » est inspirée du Shâhnâmeh de Ferdowsi, l’un des piliers de la culture et de la langue persanes, comparé à un palais majestueux protégeant les mots et l’héritage linguistique millénaire des Iraniens. Esmaïl-Pour a souligné que le message principal de la pièce est la fidélité aux engagements, la persévérance et la résistance face à l’injustice.
À propos de « Les jeudis de Kahrizak », il a expliqué : « il s’agit d’une campagne sociale et d’un appel à la solidarité envers les personnes handicapées vivant dans l’établissement de Kahrizak, à Téhéran. Chaque jeudi, un groupe de bénévoles compatissants leur rend visite, partageant des moments de joie et leur offrant des soins d’hygiène et de bien-être. Le message de cette campagne est un appel à la bienveillance et à la compassion envers les personnes en situation de handicap.
Esmaïl-Pour a également rappelé qu’en 2005, il avait reçu le Prix spécial du jury dans la catégorie divertissement du Festival ABU pour son programme « Mobârak », consacré à un clown exceptionnel du théâtre traditionnel iranien (takht-e howzi), qui, en raison d’un manque de reconnaissance, tombait peu à peu dans l’oubli. Il a souligné que Mobârak, personnage emblématique du théâtre populaire, pourrait devenir une figure marquante des arts de la scène à l’échelle mondiale s’il bénéficiait du soutien et de l’exposition qu’il mérite.
Enfin, le producteur a précisé que ce prix avait été, à l’époque, la première distinction reçue par le département radio de l’IRIB au Festival ABU, ouvrant ainsi la voie à la participation internationale des producteurs iraniens. Cette reconnaissance avait également conduit à l’attribution de la Médaille d’or à la Radiotélévision de la République islamique d’Iran.
